mardi 30 mars 2010

Le Japon, l'éternel avant-gardiste




La culture populaire japonaise ne cesse de m'étonner. Après avoir vu la vidéo que mon pote Jérôme (merci Jérôme) m'a si gracieusement fait parvenir, je me suis rendu compte que ces gens-là ont une avance considérable dans le monde de la publicité.

La publicité doit faire réfléchir, provoquer, choquer même. Eh bien voilà que ces sympathiques nippons ont souhaité créer comme effet en créant une publicité où un inquiétant chien aux allures humanoïdes tente de courtiser un petit gars triste, pour finalement lui vendre des chips Calbee.

Laissez-moi vous dire que j'ai rarement été aussi terrorisé de ma vie.

C'est bon signe j'imagine. Quel meilleur moyen de faire valoir un bien comestible que de scarifier les rétines des téléspectateurs au fer rouge avec des images de colley géant qui tient une oreille humaine dans sa patte gauche.

On pense que les annonces de la CSST sont choquantes, mais il n'en est rien. Oui, le gars se fait arracher le bras, oui le gars se fait écraser le crâne et patati-patata. C'est beaucoup trop Hollywood tout ça! Non non non non, si vous voulez marquer les gens, il faut créer des publicités incompréhensibles (les animaux anthropomorphes aident), qui comme la philosophie, poussent les gens à penser plus loin, à sortir du moule.

Comment croyez-vous que le pays du soleil levant soit devenu aujourd'hui le pays prospère et technophile (ils ont reçu 2 bombes nucléaires, bout d'viarge!). Eh bin, c'est en poussant le peuple à réfléchir face à ce qui l'entoure, comme des publicités terrorisantes.

Cogitez là-dessus en essayant de comprendre pourquoi le chien à une tête de princesse à la dixième seconde de la pub.

lundi 29 mars 2010

Vincent, conseiller à gogo



Conseil du jour : achetez des parts ou des terres en Grèce, ça ne va pas super bien pour eux par les temps qui courent. Je suggère une oliveraie, le Parthénon ou les forges divines d'Héphaïstos.

Profitez de ce tuyau, vous ne serez pas déçus!

samedi 27 mars 2010

Kijiji

Notre présent appartement




Bon, ça y est, l'heure est à la course folle vers l'aubaine immobilière en or. Qui aura les contacts et les tuyaux leur permettant de gagner cette course de la vie. C'est stressant, bâtard que c'est stressant.

Tout à l'heure, en l'espace de 3 minutes, j'ai dû faire face à mon propriétaire qui me somma de lui donner, dans les délais les plus crisses, la date exacte de notre départ vu qu'il a déjà une grande liste d'intéressés (gang de charognards!) en notre noble demeure et essuyer un refus de location d'un autre logement, pour des raisons dans le style : "il est déjà loué"

C'est beaucoup pour mon petit cerveau un samedi matin. Laissez-moi le luxe de me réveiller convenablement avant de m'assiéger ainsi.

Il est présentement près de 16 h et j'ai pu bu boire un thé chai afin de prendre un peu de recul face à tout ceci. Récapitulons : nous sommes 3 jeunes étudiants, fringants, en pleine possession de leurs moyens, légèrement épicuriens (juste assez), souriants et en plus, on sent bon. On se cherche un appart/jumelé/maison/condo/grange à notre image, soit sexy et débonnaire. Le recherches vont bon train, mais aboutissent peu.

Quel sera le dénouement de cette spectaculaire odyssée? Le temps nous le dira...

vendredi 26 mars 2010

Lecture



Ah! La nostalgie me frappe de plein fouet aujourd’hui, les amis!

Je me rappelle, quand j’étais petit! Chez mon ami Alexandre, on avait mangé de la noix de coco! Ah! Non, mais quel moment! C’était si délicieux. Le père d’Alexandre avait mis le lait de coco de cocôté (C’t’un jeu de mot ça. Coco et côté. Je les ai collés. C’t’une farce. C’est drôle en criss.) Bref on avait commencé par manger la chair de la noix de coco. Ô délice! Après, on s’était délecté du lait de coco mis préalablement de cocôté (C’est le même jeu de mot que tout à l’heure. On dirait que y’est encore meilleur que tantôt.) Ô merveille!

Donc l’autre jour à l’épicerie, je vois un gros bac plein de noix de coco. J’ai fondu en larme! « Ça va me rappeler des souvenirs! » En revenant à la maison, j’ai percé la noix de coco, j’en ai extrait son nectar et me suis délecté de sa chair.

Eh bien c’est fou comment les goûts peuvent changer dans la vie. La noix de coco, les amis, ça goûte la criss de marde (désolé j’suis un peu vulgaire là). Le goût de la noix de coco, c’est un mélange de peinture et de bile.

Bon je vous quitte, j’ai rendez-vous avec les men in black pour qu’ils me flashent la mémoire afin que je puisse oublier que j’ai mangé de la noix de coco.

mercredi 24 mars 2010

Noix de coco


Salut la gang!!!

À l'aide de mes yeux, j’ai lu un livre dernièrement!Le livre était excellent. En plus d’être excellent, il était éducatif! Il m’a appris un nouveau mot : valétudinaire. J’ai lu ça et je me suis dit: « woh, qu’est-ce que ceci? » J’ai failli continuer à lire sans m’en préoccuper. Toutefois, mon incroyable curiosité intellectuelle a pris le dessus et m’a obligé à vérifier le sens de ce grand mot mystérieux.

Grâce à mon livre je peux maintenant faire des phrases telles que : « je me sens valétudinaire, je vais me faire une soupe lipton poulet et nouille » ou encore « c’est pour mettre fin à ses tristes jours que j’ai parti le chien valétudinaire en feu ».

À la prochaine, gang de valétudinaires!!!!

mardi 23 mars 2010

Vieillir d'un an

Ma perception du 4 jeudis
à 1h du matin.


Petit début de soirée entre copains, on aligne les gin tonics et les bodde-waille-zeurres. Mon pote Jérôme nous fait écouter ses plus récentes découvertes dans la sphère du folk-metal. Rien à signaler, on s'amuse, on badine, on chahute un brin, rien de plus normal, c'est une soirée de gars.

La madame de chez monsieur le taxi nous dit que 5 c'est trop pour un véhicule, il va en falloir deux. Faute d'amis prévoyants, je m'acquitte des frais de transport pour les deux voitures. C'est parfait, ce sera ma dernière dépense de la soirée, je crois.

C'est dans un 4 jeudis bondé, fumant et affublé de boules disco que l'on fait notre entrée. Mathieu, ce fin renard, ne se fait pas prier pour commander à Salvas, le serveur aux riches favoris, une première ronde de shooters de Jacques Daniel. Une entrée explosive comme celle-là laisse rarement présager à quelque chose de beau, sain, mais bon, surfons cette vague.

La nouvelle se propage trop vite à mon goût, apparemment ce serait ma fête. J'accepte probablement trop de shooters de trop de gens que je ne connais que trop peu. Les gens semblent n'avoir qu'un but en tête, une mission, celle de mettre fin à mes 21 ans de façon explosive et éthylique. Vivement ces rites de passage qui nous font oublier l'accumulation des années.

Trop. Je commence à trouver que mon rythme d'ingestion de liquides devient effarant. Je commence à avoir de la difficulté à focaliser mon regard sur un point précis. À croire que les muscles actionnant mes globes oculaires sont en état d'ébriété et font les paresseux.

Je dois modérer cet apport.

Solution #1 : me retrouver sur une caisse de son à danser sur les tubes alignés par Dj Méo. Pas trop concluant, je me souviens que je n'aime pas trop danser.
Solution #2 : gloire aux organisateurs de cette soirée, qui ont prévu un barbecue et J-F Dupuis qui nous prépare de délicieux roteux en lesquels je trouve l'asile.

Ça va mieux, la viande séparée mécaniquement aide temporairement à éponger l'alcool qui s'attaque, de manière obstinée, à mon système. Temporairement...

Malgré tout, mon environnement devient de plus en plus flou. Où suis-je? Qui sont ces gens? Pourquoi Méo est Dj ce soir? Pourquoi mon manteau est dans le stationnement? Pourquoi ce gars-là a le collet de son polo relevé? Pourquoi tu m'offres un autre vodka-soda? Ah oui, j'aime cette chanson!

(arrêt de l'enregistrement)

Réveil à 14h, dans la plus totale des confusions, affligé par un mal de vivre digne de tous les poètes romantiques rassemblés, fois deux.

Bonne fête moi!

lundi 22 mars 2010

samedi 20 mars 2010

Une excellente nouvelle!

Ô Grande joie!


13h12 le samedi matin, je me réveille. J'allume le téléviseur et le syntonise aux nouvelles du sport, j'ouvre le clapet de mon portable et me rend aussitôt sur Facebook pour une petite séance matinale. Sitôt la page d'accueil ouverte, je fus paralysé par la stupéfaction ; Mathieu m'avait envoyé une demande d'amitié. Une joie innommable emplit mon cœur. Je pris quelques instants pour aller inspecter son profil, histoire de m'assurer qu'il ne s'agissait pas là d'une habile supercherie visant à se jouer de mes émotions déjà fragilisées. Eh bien non! Il s'agissait bel et bien de ce badin Mathieu.

N'étais-tu pas déjà lié d'amitié virtuelle avec lui Vincent? Oui, mais laissez-moi vous remettre en contexte :

Jusqu'à hier, mon ami/coloc et moi vivions dans une relation harmonieuse, voire symbiotique. Cependant, un violent débat ayant comme source un conflit ayant prit naissance ici-même, sur le Vieux deux brun vint chambouler nos vies, ce qui poussa Mathieu à commettre l'irréparable : m'enlever de sa liste d'amis Facebook. Pour les heures qui ont suivi, la tension était insoutenable.

Mais ce matin, Mathieu a su faire preuve d'une maturité et d'une diplomatie sans bornes en m'envoyant une demande d'amitié. À noter que Mathieu n'envoie JA-MA de demandes d'amitié, de peur de passer pour un perdant malhabile.

Merci Mathieu, grâce à cet acte d'infinie bontée, tu as su remettre sur pied une relation qui commençait à traîner de la patte.

jeudi 18 mars 2010

Soleil et inquiétude!

Ah ben! Le soleil, c't'une chick!

Bonjour

Ah lala, c'est inquiétant, les amis.

Tout à l'heure, j'avais froid aux petons. Je me suis donc levé et me suis mis à marcher et à cogiter pour trouver une solution au problème. Mettre des bas? Non c'est trop long. Me couper les pieds? Non, Vincent a déjà sali le petit couteau rouge. Marcher sur les mains étant donné que c'est aux pieds que j'ai froid et non aux mains, et qu'ainsi, si je marche sur les mains, ce sera aux mains que j'aurai froid et non aux pieds? Non, j'ai jamais été capable de marcher sur les mains.

C'est alors que je les vis, ces accueillants rayons de soleil que notre grande fenêtre de la salle à manger laissait passer. Je m'y réfugiai quelques minutes et trouvai chaleur et réconfort.

Une heure plus tard, la même situation se présentait. Cette fois-ci, je savais ce que j'avais à faire: retourner dans les rayons du soleil. Je me dirigeai alors vers ceux-ci. Lorsque j'arrivai à l'endroit où je m'étais placé une heure plus tôt, je ne trouvai pas les rayons. Où étaient-ils passés, batèche!!?!? Après de longues recherches, je les retrouvai, quelques centimètres à la gauche de leur emplacement initial.

Je fus pris d'une vive inquiétude. Quelqu'un s'amuse à déplacer le soleil. Quelqu'un contrôle le soleil. Et si cette personne était mal-intentionnée? Et si cette personne décidait de nous enlever le soleil?

Les amis, l'heure est grave. Nous devons reprendre le contrôle du soleil avant qu'une tragédie nous frappe.

Voilà c'est ça qui est inquiétant.
Bye.

mercredi 17 mars 2010

Étiquette portière

Planche sur pentures = problèmes


Je prends un petit deux minutes de votre précieux temps pour vous parler d'un petit problème embarrassant qui m'assaille depuis un certain temps : la fameuse étiquette quant à la rétention de la porte.

On dirait que dès que j'ouvre une porte et que suis suivi par quelqu'un, cette personne se trouve tout juste dans la zone grise entre il est assez près pour que je lui tienne la porte et il est trop loin, je peux continuer mon chemin et lâcher la porte. Dans le cas échéant, je me dois de trancher et, ma foi, je me retrouve souvent dans l'erreur. Je crois que je suis damné. Soit j'ai l'air d'une brute sans manières, soit je passe pour un mongol, qui s'arrête complètement pour empêcher la fermeture de ladite porte, forçant ainsi la personne qui me suit à emboîter le pas et à me susurrer un timide "merci". Par contre, je sais que ce merci n'est que sommaire et qu'au fond, il veut dire "ton tenage de porte était inutile, maintenant je suis haletant et suant, un gros merci". Toute cette mascarade n'en vaut pas la peine. J'en ai plus qu'assez de passer pour un cinglé!

Je crois pertinemment qu'il faudrait revenir aux vraies valeurs. Revenir au temps ou les portes n'étaient que mentionnées dans les légendes.

lundi 15 mars 2010

L'art de gâcher une fête

C'est beau, le smatte.


Comme on dit dans ma famille, il a de ces gens qui n'ont pas l'alcool heureux. Certains ont tendance à vomir, devenir violents, perdre leurs principes moteurs de base, bref ces "casseux de party" sont des nuisances que l'on préfère omettre d'inviter à nos brassins sociaux.

Mais encore, ce jeune étudiant a cru bon rehausser la barre, déjà haute, du cassage de party professionnel. Probablement un habitué de la chose le jeune homme (appelons-le Sheamus O'Flaherty) s'est probablement dit qu'il y avait, en ce défilé de la Saint-Patrick, un monumental party à scrapper.

"Les émeutes et le pillage, c'est tellement trop 1995, il me faut du nouveau, un véritable coup de théâtre!", s'était-il dit en anglais montréalais. C'est ce qu'il fit...

Le jour même, alors que la traditionnelle parade battait son plein au sein des rues bondées de Montlyall, Sheamus fit état de la situation : les gens souriaient, les enfants se régalaient d'immenses barbe-à-papas, l'air béat dans leurs poussettes, les jeunes gens célébraient dans l'allégresse dans un océan de bière et de trèfles, bref, la table était mise pour le cassage de party du millénaire.

Se dandinant déjà dangereusement sur le char allégorique du collège Marianopolis, Sheamus mit son plan à exécution. Il fit mine de perdre pied, puis se tabarouetta sur le pavé, devant le fameux char. Filant à la vitesse vertigineuse de 3 km/h, le conducteur n'eût jamais le temps de freiner et vint écrapouttre le corps blanc et tendre de M. O'Flaherty devant les yeux ébahis des fêtards maintenant muets.

Ce léger incident eut pour effet de dissuader le caractère joyeux et badin du défilé. L'écrapou de jeune anglophone répugna les gens, qui préférèrent aller continuer à brosser chez eux.

Félicitations Sheamus O'Flaherty, mission accomplie, vous l'avez scrappé solide votre party. Il faut quand même lever notre chapeau à un jeune homme qui s'est donné corps et âme pour une cause.

samedi 13 mars 2010

Les osti d'phoques

Crounch, le p'tit phoque!


Bonjour!

J'ai pas l'habitude d'écrire des choses très engagées. Sauf qu'il y a des moments dans la vie où c'est plus fort que nous. Moi, ces moments-là, ça arrive quand je vois, sur Cyberpresse, que Georges Laraque se porte à la défense des phoques.

Moé là. Le monde qui s'oppose à la chasse aux phoques, ça me fait bien rire. Ces gens-là, m'a vous le dire ben honnêtement, sont de mauvaise foi. "Gneuh gneuh gneuh c'est sauvage de chasser de même", "Gneuh gneuh gneuh ils tuent des bébés phoques!", "Gneuh gneuh gneuh c'est même pas vrai que les phoques mangent tous les poissons". Ils le disent pas, mais dans le fond, s'ils opposent tant à la chasse aux phoques, c'est parce que c'est cute des phoques.

Ce qu'ils réalisent pas, ces gens-là, c'est que la chasse aux phoques, c'est une question de vie ou de mort pour l'être humain. À chaque jours, des milliers de phoques provoquent des millions de vagues dans les océans (en nageant). Les vagues se déplacent et chamboulent le calme des profondeurs abyssales des océans. Les vagues causées par les phoques deviennent des ondes de choc qui percutent les fonds marins. À la longue, il en résulte un mouvement anormal des plaques tectoniques. Qui dit mouvement des plaques tectoniques dit tremblement de terre.

Tout le monde se demande, de ce temps-ci: Haïti, Chili, Turquie, Tahiti, Japon, Taïwan. Que se passe-t-il sur cette Terre? Eh bien ne cherchez pas plus loin, les amis. Les phoques sont la source de tous nos maux. Réagissons, alors qu'il en est encore temps.

wouwou!

vendredi 12 mars 2010

Territoires hostiles

Ces gars-là sont sérieux


De nos jours, il est important de connaître ses frontières, que ce soit pour expliquer la conduite automobile douteuse de certains ou bien tout simplement dans quelle hémisphère on vit. Sachant ceci, certaines personnes ont développé un fort sens du territoire, presque animal. C'est le cas des employés de la compagnie de taxi Crown, au centre-ville de Hull.

Hier, à la sortie des bars, nous prirent l'un de ces fameux taxis et nous eûmes droit à un grand nombre d'aveux de la part de Stéphane, notre chauffeur. En fait, dès que nous fûmes assis dans le taxi, il nous avertit, au ton belliqueux, de ne pas manger nos délicieuses poutines dans son beau Royal Crown Victoria. À voir le feu dans son regard, nous comprîmes que ce gars-là ne niaisait pas avec la puck, nous n'eûmes guère le choix que d'obtempérer.

Stéphane entreprit ensuite une tirade incompréhensible contre les anglais, les immigrants, le manque de clients, la construction, bref, contre sa vie. Mal à l'aise et toujours aussi intellectuellement curieux, Mathieu l'interrompit en lui demandant si il arrivait parfois que des chauffeurs provenant de d'autres territoires viennent lui piquer des clients. J'aperçus les mains de Stéphane qui se crispaient sur son volant, ses jointures sont devenues blanches de rage.

Stéphane -Les ostis, c'est rien'que des voleurs
Mathieu - Mais encore monsieur....
- OUI ÇA ARRIVE OK!?
- Euh...ok
...Long silence de malaise. La bouche de Stéphane débordait d'une quantité phénoménale d'écume.
- La semaine dernière on en a encore pogné un d'Aylmer qui nous en volait.
-Ah oui, qu'est-ce qui s'est passé?
- Bin j'ai appelé 3-4 de mes chums su not'radio à ondes courtes pi on lui a pété la yeule en sang!

Tétanisés, nous avons opté pour l'option de "débarquer tussuite", car Stéphane commençait à rire de manière psychotique et sa conduite en souffrait. Une chance que la poutine et le Dr. Pepper étaient délicieux.

On pensait que les motards étaient rudes et territoriaux, mais c'est de la petite bière en comparaison au monde sombre et violent qu'est le monde du taxi.



mercredi 10 mars 2010

Fléau


C'est même pas moi qui a dessiné ça. : (


Une terrible maladie frappe le 38 Dufferin mesdames et messieurs. Tous ses occupants en sont touchés. La ville de Gatineau a procédé à des mesures d'urgence afin de mettre le secteur concerné en quarantaine.

Les symptômes de la la maladie sont des plus inquiétants: les personnes atteintes souffrent d'une légère fièvre accompagnée de maux de gorge, de nez bouchés et d'une toux menant souvent à l'expectoration de matière très compacte.

Médecins et scientifiques de partout dans le monde se sont unis pour trouver un remède à cette maladie qui menace l'humanité. Les recherches progressent rapidement et un premier traitement a été élaboré. Il s'agit tout simplement d'un régime à base de soupe Lipton poulet et nouille, de jus de pamplemousse et de Vicks aux cerises.

L'espoir renaît pour les résidents du 38 Dufferin après des heures sombres et inquiétantes.

Babye!!!


mardi 9 mars 2010

Les sourcils

¿Donde estoy?


Cyberpresse, ton lot phénoménal d'informations ne cesse de me surprendre. Aujourd'hui, le site m'a informé sur une toute nouvelle tendance-mode. Apparemment, les sourcils reprennent, lentement mais surement, leur place dans le cœur des grands designers de mode.

Après avoir été décolorés, rasés, ou bien oubliés, les sourcils reviennent en fanfare dans la mode: formes marquées et couleurs vives ont fait d'eux les stars des défilés.
- Cyberpresse


En fait, je n'ai jamais douté. Tout au fond de moi j'ai toujours su que ces strates pileuses étaient des attributs esthétiques, précautionneusement apposés sur nos minois par Allah pour faciliter le processus de reproduction chez les humains. Tels les paons, ces zébrures velues devraient servir d'atouts et non de simple commodités nous permettant de repousser la sueur de nos globes oculaires.

Ce monsieur a compris


Alors c'est avec grande satisfaction (et un peu d'émotion, je l'admets) que j'ai pris connaissance de cette merveilleuse nouvelle. La vie est belle.

lundi 8 mars 2010

Désastre sans précédent


Mise à jour d'ordre zoologique. Le capybara, l'animal le plus mignon et choupinou de l'univers semble s'être trouvé un prédateur : l'anaconda.

Ces pauvres anges des plaines, guère plus gros que des chiens domestiques, semblent avoir un mal fou à se défendre contre les 6 mètres et les 250 kg qu'impose l'anaconda. Preuve audiovisuelle:



Deux choix s'offrent à nous : on élimine systématiquement tous les anacondas, ou on équipe tous les capybaras de revolvers de type Desert Eagle.

de l'argent


L'autre jour, à la bibliothèque, un monsieur est venu pour emprunter des dvds. Il en a pris trois. Chaque dvd coûte deux dollars. Ça veut dire que ça coûtait six dollars. Le monsieur m'a donné vingt et un dollars.

La plus grande des confusions a alors envahi mon esprit. Ton vingt dollars est suffisant monsieur, pas besoin d'ajouter un dollar que je me disais, pourquoi me donnez-vous vingt et un dollars? pourquoi vouloir me confondre ainsi? quel vil personnage êtes-vous, monsieur, pour vouloir m'embrouiller de la sorte? que dois-je faire?

Finalement mon subconscient a dirigé ma main vers un dix et un cinq dollars que je lui tendis par la suite.

Tout est bien qui fini bien.

dimanche 7 mars 2010

Hull, destination soleil

Fa bo, fa cho.


Comme le disait Camus dans L'étranger : " C'est le fun quand il fait beau, mais mozusse que c'est mieux quand y fa chaud en plus"

Donc ce matin, à 12h37, j'entrepris de me lever. 13h03, je réussis. Sitôt arrivé au salon, je fus aveuglé par un soleil des plus lumineux. Torrieu, me dis-je, que c'est-il passé avec notre timide soleil nordique? Je continuai mon périple jusqu'au téléviseur, que je syntonisai sitôt à mon 2e poste préféré, Météomédia. Ma théorie se concrétisait, ce soleil n'était pas que radieux, il chauffait et pas rien qu'un peu (pour un début mars)! Douze degrés simonac.

Il ne restait qu'une chose à faire.

J'ai appelé la direction de mon troisième poste préféré, Canal évasion, pour qu'ils viennent faire une série de documentaires sur cette contrée tropicale qu'est la capitale de l'Outaouais. D'emblée, ils acceptèrent, en me demandant de les guider (en échange d'une juteuse paie, bien sûr). Je leur ai suggéré d'étudier les coutumes archaïques de la tribus des fonctionnaires de la rue Du Portage, ou alors de parler de la plage Moussette, à Val-Tétreau, cette sublime destination-vacances.

Donc là je vis avec un heureux problème. Depuis tantôt, des investisseurs m'appellent pour savoir les meilleurs emplacements pour des stations balnéaires tout-inclus et avoir les plus croustillants tuyaux pour savoir quand se mettre à investir dans les plantations de bananes québécoises.

Bref, il fait chaud, on aime bien ça.

samedi 6 mars 2010

Re!


Bonjouuuuuur!!

Je suis de retour!!! Vous vous demandez sûrement où j'étais! Eh bien, mesdames et messieurs, j'étais parti en voyage humanitaire à Tahiti histoire de prêter main forte à un pays en détresse. Quand je suis arrivé là-bas, j'ai trouvé que les médias avaient vraiment créé une tempête dans un verre d'eau parce que la situation était vraiment pas si pire que ça.

Bref, la leçon du jour: ne pas toujours se fier aux médias dans la vie.

jeudi 4 mars 2010

Brandon l'inattentif

Pauvre petit chou à la crème


Une sapré belle journée que le bon'yeu nous a cuisiné aujourd'hui. J'ai donc cru bon aller courir un peu. Marcher ou courir dans les rues du centre-ville de la capitale de l'Outaouais sert souvent de catalyseur pour ma créativité (excellente alternative au café). Que ce soit des chicanes de couples en public ou des gens aux mœurs automobiles douteux, la plupart du temps, j'y trouve mon compte.

Ce coup-ci, m'est venue l'idée saugrenue d'aller courir avec mon téléphone (possédant une caméra)... au cas ou, vous voyez. Ma course achevait lorsque, contre toute attente, je trouvai le joyau de ma journée. Un certain Brandon a récemment émis un avis de recherche pour un objet qu'il a égaré. Cependant, il n'est pas question d'un iPod, ou même d'un chien, mais bien d'un sapristi de gros kayak.

Je fus subjugué. Qui perd un kayak? Ok, le jeune homme se l'est peut-être fait subtilisé et est désespéré. Mais, dans quel creux sombre s'est-il englouti pour croire que c'est une bonne idée de mettre une grande photo de lui en combinaison nautique bras-dessus bras-dessous avec le kayak et de venir afficher ses avis uni-anlgolingue devant l'Université du Québec en Outaouais.

Donc si jamais vous voyez passer un kayak à l'air louche, c'est surement l'embarcation fugitive de ce cher Brandon. Soyez de bons samaritains, appelez-le, il est désespéré.