mardi 27 juillet 2010

Décidément

Ah, ces putains de blaireaux.


Donc là je me rends au salon, afin de siroter mon thé-déjeuner irlandais tout en écoutant les nouvelles chansons de punk-rock engagé/moralisateur, bref, je visais la sainte paix. Quelle ne fut pas ma peine quand je vis arriver notre propriétaire avec sa belle remorque pleine d'outils et de bébelles potentiellement bruyantes.

Dans les minutes qui suivirent, notre charmant propriétaire s'affaira à ruiner ma douce matinée en vargeant de toutes ses forces sur les murs mitoyens de nos logis respectifs et en sacrant grassement. Je sentais dans ses coups de marteau, une certaine frustration.

Il faut dire qu'au courant de la semaine dernière, nos jeunes voisins du dessous avaient cru bon sacrer leur camp en laissant le logis dans un piteux état. Décidément, de bloc en bloc, nous semblons toujours nous retrouver au-dessus de voisins aux mœurs de départ plutôt discutables.

Bref, ce départ impromptu eut pour effet d'accentuer le sentiment de méfiance de notre pauvre proprio. En fait, la tension fut telle qu'hier, un louche personnage chauve et tatoué passa une bonne partie de la journée à fixer notre bloc en prenant des notes à chaque fois qu'il y voyait du mouvement. Visiblement, le proprio ne niaise pas avec la puck.

J'espère qu'on ne se ramassera pas avec les motards criminalisés sur le dos pour une histoire de loyer en retard. La tension est à son comble.

mercredi 21 juillet 2010

À l'épicerie avec Mathieu!


Bonjour et bienvenue à "À l'épicerie avec Mathieu!". Aujourd'hui à "À l'épicerie avec Mathieu!", des p'tits conseils d'épicerie.

Conseil numéro un! Lorsqu’à l’épicerie, assurez-vous d’être muni de votre portefeuille avant de remplir votre panier de victuailles. Négligez ce conseil et vous pourriez avoir l’air con devant la p’tite madame caissière !

C'est tout!

Une bonne journée à vous et on se revoit pour un prochain épisode de "À l'épicerie avec Mathieu!".

mardi 13 juillet 2010

La faune rapplique


Les amis, j'avais fermement l'intention de vous faire part d'un grave problème issu du règne animal auquel nous faisons face au 67 rue Lessard, mais certaines circonstances m'en ont fait décider tout autrement. Forcément, va falloir se reprendre sur celle-là.

Lors de la délicate opération qu'est la sélection d'images pour agrémenter ma chronique, je suis tombé sur un petit bijou de la sphère des Internets, soit le site http://faune-flore.blog4ever.com/blog/index-128323.html. Grand amateur d'art visuel et de concoctions littéraires pédoéducatives, j'ai cru nécessaire d'écrire un élogieux rapport de ce site Internet pas piqué des vers.

Attraits visuels immédiats :

D'entrée de jeu, le site capte l'attention du lecteur grâce aux détails raffinés de son en-tête. Le va-et-viens du titre blanc sur fond rouge amène un sentiment d'urgence. Il rappelle au lecteur potentiel que la vie est courte et frénétique et qu'il vaut mieux en apprendre le plus possible sur la faune et la flore avant qu'il ne soit trop tard vu l'instabilité du contexte sociopolitique mondial actuel.Ce grand sentiment de panique laisse ensuite place à la déroute, la débandade, la débâcle, alors que, se croyant sur la page principale d'un site de faune-flore, le lecteur se retrouve confronté à une immense carte de régions rurales et obscures de la France. Pourquoi voudrais-je voir cela? Où suis-je? Excellent, tout simplement excellent! Un autre excellent procédé visant à aller hameçonner d'autres lecteurs, car Dieu sait qu'un lecteur privé de repères s'accrochera à la moindre information à sa disposition. L'éducation par la terreur, rien de plus efficace.
Ah oui, l'arrière-plan est mauve, ça va de soi.

Ce qu'on offre au lecteur :

Évidemment, dans la colonne de gauche, le site nous offre d'aller consulter une banale et générique collection de photos de bebittes et d'arbres, exercice qui se fait vite extrêmement ennuyeux.

Ce qui a davantage capté mon attention d'internaute engaillardi fut la section « Livre d'or » où l'on nous rappelait, en ce mardi 13 juillet, l'anniversaire de Mildred (bonne fête Mildred, tous nos vœux de bonheur). J'ai cependant bien aimé la section « Mon matos », dans laquelle l'auteur nous présente des dizaines et des dizaines de photos de ses lentilles et de ses caméras affublées de camouflage. Tout à fait passionnant. C'est un peu comme si je prenais des photos de mon logiciel de traitement de texte lorsque j'écris et que je les publiais en ajoutant mes initiales (écrit avec une police de caractère fantaisiste trouvée dans MS Paint) dans le coin droit. Du grand art.

La section des sondages, minimaliste, parle d'elle-même :



Et puis finalement, je dois dire que j'ai hâte au jour ou Vieux deux brun pourra afficher des statistiques aussi impressionnantes. Au moins nous, on a pas peur d'afficher la date de création. Tsss, les artistes.




samedi 10 juillet 2010

MERCI MATHIEU


Aujourd'hui à la blibli, j'ai servi une madame. En partant, elle me dit: "je te remercie infiniment". Soit qu'elle a vraiment vraiment aimé mon service ou soit que cette dame est une parfaite insconsciente. Remercier jusqu'à l'infini c'est très long. Même si quelqu'un me donnait 1 milliard de dollars, je le remercierais pas infiniment. Être pogné à dire merci constamment jusqu'à la fin des temps? NON MERCI.

J'aurais du dire à la madame qu'est conne.