vendredi 8 janvier 2010

Le subtil art du non-verbal féminin

Ça et astrologie 2010 sont mes plus récents livres de chevet


C'est chose sue, ce n'est pas trop trop compliqué de communiquer entre hommes. Exemple : si je désire que Mathieu cesse d'écouter l'Antichambre et change de poste pour que je puisse suivre ma série de documentaires sur les coléoptères, je n'ai qu'à utiliser, avec un peu de force, l'étendu de mon lexique en mots profanes afin de le menacer. Ou encore, si Mathieu souhaite m'informer qu'il reste du café dans la cafetière et que je puis m'en servir si je désire, il n'a qu'à me verser le contenu de cette dernière sur les cuisses alors que je visionne Sport 30, pour me mettre au courant de la situation.

Brutal? Barbare? Archaïque? Prolétaire? Vous m'en direz tant...

Non. Non, ce qui se passe c'est que les demoiselles utilisent une forme de langage, qu'elles croient subtil et au-dessus du potentiel de compréhension masculin. Oh que faux mesdames, oh que faux. Chaque petit roulement de yeux, tressaillement de la bouche ou élévation délicate des sourcils est perçu et compris. C'est au contraire, par choix que le genre masculin ne réagit peu ou pas, mais rassurez-vous, on comprend quand vos petits signes veulent dire " Wow, ce gars sent la viande hachée et les épices à taco", "je n'aime pas quand quelqu'un d'inconnu me flatte les cheveux et me fixe" ou "tu cries trop fort dans le restaurant, baisse le ton".

Un élément clé pour pouvoir communiquer avec succès, c'est de se faire comprendre. Quel meilleur moyen d'éviter les malentendus que de crier pour faire valoir son point de vue?

Vraiment, le non-verbal, c'est pour les mimes et les bebittes bleues dans Avatar

Soyez claires, évitez les maltendus, mangez des Jos Louis.

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