jeudi 7 janvier 2010
À toutes mes rondelles disparues
L'hiver, pour moi, est une période de deuil. Je suis constamment vêtu de noir et je ne peux m'empêcher de pleurer. Ce n'est pas le froid qui me rend ainsi. C'est n'est pas la neige non plus. Non c'est bien le plus beau sport au monde qui me rend triste: le hockey.
Je vais à la patinoire du coin. Je propulse des rondelles à la vitesse de la lumière par ci par là. Soudain, une rondelle décide de partir plus haut et plus loin que les autres. Par-dessus la bande même. Dans le vaste champ de neige entourant la patinoire même. J'ai beau la chercher pendant 10 minutes, dans mon cœur, je sais que j'ai perdu ma rondelle. Je sais qu'il n'y a plus aucune chance que je la retrouve. À chaque fois, j'ai l'impression de perdre un enfant.
Hier, j'ai perdu deux de mes enfants. Mon enfant des Bruins de Boston et mon enfant du tigre géant. Tout est de ma faute. Je n'aurais qu'à être plus précis. Je n'aurais qu'à moins slapper comme un imbécile. C'est plus fort que moi. Je ne suis pas un bon père.
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1 commentaire:
« Mon enfant des Bruins de Boston et mon enfant du tigre géant. »
jolie prose
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