jeudi 1 avril 2010
C'est bien beau le printemps, mais...
Comme le disait le grand François Pérusse : les journées rallongent yess! Pauvres fous, vous n'êtes probablement même pas au courant du danger qui guette une grande partir de notre belle population. En effet, cette saison de transition symbolise le retour des terrasses, des deux-pour-un sur les manteaux d'hiver et des filles en minijupes. Cependant, pour certaines personnes actives, dont moi-même, le printemps est synonyme du retour annuel d'un terrible fléau.
Oh! Regardez ces majestueux volatiles qui nous reviennent des contrées septentrionales! Quelle noblesse, quelle élégance! Oui, vous avez sans doute compris que je vous parle du phénomène du retour des oies canayennes. Ces nobles figures emblématiques qui nous font verser des larmes de tristesse lorsqu'elles nous quittent à l'automne reviennent en force pour nous faire signe qu'il est grand temps d'enlever nos bottes Sorel. Bref, mis à part leurs petits cacas d'oie, on est bien content de les voir.
Bin, moi les amis, comme vous avez probablement pu le deviner, je suis un adepte de la course de plaisance (jogging, pour les néophytes) et laissez-moi vous dire que le retour de ces "anges aux pieds palmés" ne me plaît guère. En effet, ces créatures envahissent peu à peu mes circuits de course. Bon, jusqu'à l'été passé, je n'y voyais aucun inconvénient, puisque d'humeur plutôt passive, les volatiles ne faisaient que me regarder passer, l'air neutre. Notre relation de pax romana allait bon train, jusqu'à ce que les femelles décidèrent de pondre leurs œufs. De là, tout chavira, les papas devinrent tous très territoriaux et agressifs, ce qui donna un tout nouveau ton à mes courses le long des pistes cyclables. Je devais maintenant non seulement gérer mon rythme cardiaque, mais également repousser les attaques répétées d'oies mâles en colère.
Donc vivement l'automne qui s'en vient, saison où je n'aurai plus à me soucier de ces serviteurs de Belzébuth!
Joyeux printemps! (26 degrés demain, wooooou!)
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