jeudi 5 novembre 2009

L'hiver approche

Au Québec, la tradition impose le sacrifice d'une jeune
vierge pour apaiser les démons de l'hiver


Hiver: Mot issu de la combinaison des mots latins "Hivàs" (saison) et "Vernium" (mort suite à d'atroces souffrances).


Comme nous avons pu le constater, la saison hivernale est à nos portes. Bien que ces premiers petits flocons puissent, pour certains, rappeler de souvenirs heureux, il est important de rester vigilant face à la faucheuse qu'est cette saison de l'hiver.

Inventé en 1834 par des chercheurs d'or américains prospectant les terres subarctiques Yukon, l'hiver était tout d'abord un personnage de conte, servant à faire peur aux tout-petits. En effet, il est important de noter qu'à cette époque, il n'existait que trois saisons afin de maximiser la jachère, la rotation triennale et l'agriculture en général.

Plus tard, vers les années 1850, un vieil agriculteur/ermite texan du nom de Bradford McChristopherson-Pyatt révolutionna le monde en proposant un calendrier de 12 mois qui inclurait une toute nouvelle saison.

Inévitablement, le vieil homme fut fustigé par sa communauté et on le mit à mort par le feu sur la place publique en septembre 1863. En carbonisant, le vieux McChristopherson-Pyatt jura qu'il reviendrait chaque année en tant qu'une terrible vague de froid qui détruirait les récoltes et faisant geler les sols, les rendant infertiles. Les pauvres citoyens, riant jaune, retournèrent chez eux, insouciants du terrible fléau qui allait s'abattre sur eux.

Tel qu'il l'avait prédit, le vieux fou revint en tant que gel : engelant et tuant tout sur son passage. Pris de panique, les villageois n'eurent guère le choix d'adhérer à la sombre idée de feu McChristopherson-Pyatt et d'ajouter quelques mois au calendrier et de nommer cette saison l'hiver.

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Certaines civilisations surent s'adapter, tandis que d'autres furent tout simplement éradiquées (ex: les mayas, les dodos, les amérindiens, Steve Irwin). De nos jours, au Québec de multiples traditions sont nées et ont perduré au cours des années, mais toutes se rapportent à la terreur que symbolise cette saison.

Par exemple, le carnaval de Québec n'est rien d'autre qu'une mascarade servant à banaliser les horreurs de l'hiver par l'entremise de vulgaires métaphores. Le Bonhomme Carnaval, comme nous le savons tous, n'est en fait qu'un banc de neige déguisé. Un banc de neige maléfique où de nombreux enfants seraient morts asphyxiés.

Rien ne sert de courir, l'hiver est à nos trousses, c'est la fin. Le mieux serait de se coucher à l'extérieur en attendant d'être emporté...

Sinon, tout va bien, si seulement le CH pouvait se remettre à gagner

1 commentaire:

MathiBarnard a dit…

en 1992 j'étais supposé être la jeune vierge sacrifiée. j'm'en suis tiré en étant un ptit gars.