lundi 16 novembre 2009

L'homme contre la nature

Ils n'ont vraiment rien compris


Y faisait pas mal beau pour un 16 novembre. J'ai donc décidé d'enfiler mes Adidas "pas propres" pour aller marcher dans le bois, chose que je ne fais que trop rarement.

"Mon doux que c'est joli" fut bien sûr ma première impression. Les arbres dénudés et la température frisquette se mariaient parfaitement avec l'album de Bernard Adamus qui jouait dans mes oreilles. Puis, je me mis à faire quelque chose que je ne fais, aussi, pas trop souvent, réfléchir...

Cette nature est en fait le berceau d'une multitude d'espèces animales, aussi glorieuses que variées... Par contre cette forêt héberge également le nouvel ennemi #1 du 38 Dufferin appartement 5 : les ostis de raton-laveurs.

...Permettez-moi cette délicate envolée...

Je suis tout à fait pro-animaux, pro-nature, pro-avortement, probiotique, etc. MAIS, si il existe un espèce animale dont il me ferait plaisir de disposer dernièrement, c'est bien ces damnés petits criminels masqués.

Tout le monde a sa propre histoire d'altercations avec ces bestioles, voici la nôtre: Depuis quelques semaines (voir mois), un couple de raton-laveurs a cru bon transformer l'espace à poubelles situés sous l'escalier pour monter chez nous, en un véritable buffet Du Barry.

Un peu à l'image des gens fréquentant souvent ce buffet, ces animaux de satan dévorent de tout sans trop se préoccuper des dégâts qu'ils causent.

De plus, ces brillantes bêtes ont maintenant l'habitude de venir dévorer leur festin putride sur notre palier. Ils contribuent ainsi à donner à notre entrée cette sympathique allure de "dompe", très courue par les amateurs de feng-shui.

Grâce au ciel, Dan, notre sympathique (et omniprésent) propriétaire nous a offert une piste de solution. Voici un bref résumé de la conversation d'homme à homme que Mathieu a eu avec lui.

Mathieu : "Là mon Dan, ça a pu d'allure, va falloir faire dequoi, encore à matin y'avait des restants de bagels rassis sur notre perron."

Dan : "Ouin, j'ai bin vu ça, ça commence à être dégueulasse ici, on dirait le Vietnam"

Mathieu : "Mais là, je sais pas trop comment faire pour qu'on s'en débarrasse, je pourrais peut-être les attendre avec mon douze, mais j'ai pas la patience"

(À noter que Dan est un homme de Val-des-monts et a donc plus d'un tour dans son sac lorsque l'on parle de contrôle de la faune)

Dan : "Mon père vis pas bin bin loin, y'avait le même problème mais y'a trouvé une solution pas trop pire."

Mathieu : "Ah oui, comment qui s'y prenait?"

Dan : "C'est bin simple mon jeune, il les attrapaient dans des pièges qu'il s'était acheté dans un magasin de chasse et pêche."

Mathieu : "Ah ok, et puis après il les relâchait dans la forêt... j'avoue que c'est une bonne manière"

Dan : "Bin non, crisse de fefi, il les crissaient dans une cage pi il les néyait (noyait)! Comme ça y'était sûr qu'ils reviendraient pas."

Mathieu : "Ah oui, ah bon..."

Mathieu est devenu blême puis est parti...

Donc, j'assume que si notre délicat propriétaire met son plan à exécution, ce petit problème de ratons va bientôt n'être qu'un mauvais souvenir.

Clairement, Dan a compris quelque chose qui nous échappe encore à nous, jeunes gens branchés de la grand'ville.

3 commentaires:

Vincent a dit…

Désolé pour les petits caractères, apparemment, mon article est trop long pour une grosseur conventionnelle

MathiBarnard a dit…

Dan c't'un barbare. Ça doit être bruyant un racoon qui se noit.

bravo pour ton post durant un examen!

Vincent a dit…

Priorité aux priorités