Pas la bonne taverne, mais l'idée est là.
C'était par un beau mois de février de l'an 2009 de notre calendrier. Redoutant fort probablement un manque de masculinité/virilité chez moi, mon jadis beau-père se mit en tête de me faire vivre une expérience des plus mâles. Cette expérience, un peu comme un rite de passage vers l'âge adulte, consistait à se rendre à la Brasserie de l'Île (établissement phare du Vieux-Hull) pour visionner le Superbowl entre boys. Bonne idée, me dis-je, enfin une bonne occasion de faire du bon vieux male bonding à l'ancienne
Dehors sévissait une température de gadoue brune, temps idéal pour virer une brosse en après-midi dans une taverne en demi-sous-sol mal éclairée. Rendu sur place, je constatai à quel point la buvette était décorée avec chaleur et bon goût. En effet, les affiches des pitounes du camp Bud se mariaient tout à fait avec les murs aux couleurs rappelant un A&W. Au diable ces artifailles, j'étais ici pour taverner, donc taverner je devais. Je me dirigeai vers le bar où je fus accueilli par Nicole, la charmante barmaid qui, du haut de ses 6 pied 3 pouces, m'éructa un : "quessé j'peux t'amener bé?"J'avais vu quelques affiches de Sleeman et j'étais tenté. Je passai ma commande, seulement pour me faire répondre un délicat : " Bin non, j'ai juste de la Sleeman légère, pis ça, c'est juste pour les femmes enceintes!" Soit. J'optai pour la quille de Labatt 50, qui se vendait au prix record de 5$ pour deux.
C'était par un beau mois de février de l'an 2009 de notre calendrier. Redoutant fort probablement un manque de masculinité/virilité chez moi, mon jadis beau-père se mit en tête de me faire vivre une expérience des plus mâles. Cette expérience, un peu comme un rite de passage vers l'âge adulte, consistait à se rendre à la Brasserie de l'Île (établissement phare du Vieux-Hull) pour visionner le Superbowl entre boys. Bonne idée, me dis-je, enfin une bonne occasion de faire du bon vieux male bonding à l'ancienne
Dehors sévissait une température de gadoue brune, temps idéal pour virer une brosse en après-midi dans une taverne en demi-sous-sol mal éclairée. Rendu sur place, je constatai à quel point la buvette était décorée avec chaleur et bon goût. En effet, les affiches des pitounes du camp Bud se mariaient tout à fait avec les murs aux couleurs rappelant un A&W. Au diable ces artifailles, j'étais ici pour taverner, donc taverner je devais. Je me dirigeai vers le bar où je fus accueilli par Nicole, la charmante barmaid qui, du haut de ses 6 pied 3 pouces, m'éructa un : "quessé j'peux t'amener bé?"J'avais vu quelques affiches de Sleeman et j'étais tenté. Je passai ma commande, seulement pour me faire répondre un délicat : " Bin non, j'ai juste de la Sleeman légère, pis ça, c'est juste pour les femmes enceintes!" Soit. J'optai pour la quille de Labatt 50, qui se vendait au prix record de 5$ pour deux.
Quille en main, je m'empressai d'aller rejoindre la clique d'hommes qui s'étaient massés à une grande table centrale. Tel l'oisillon qui apprend à voler en observant la démarche de ses géniteurs, j'écoutai passionnément les divers sujets de discussion qui animaient ces personnages. Blagues salées, anecdotes de chasse, guides d'installations de calipers de freins de char, commentaires sur les déboires du CH et statistiques sportives en tout genre... J'en apprenais de plus en plus.
Vers la mi-temps, on nous servit de nombreux plateaux de victuailles afin de s'assurer de se faire un "petit fond", de cette manière il serait plus facile d'enfiler les cervoises tout en demeurant lucide.
Finalement, l'équipe qui ne devait pas gagner a gagné. La vie est pleine de surprises. Il y avait également un téléviseur de 50 pouces et un manteau Bug light à faire tirer, mais dans les deux tirages, je fus éliminé au premier tour, j'essaie encore de m'en remettre.
Somme toute, de beaux moments entre boys. Je n'ai pas une poitrine plus velue, mais maintenant je sais comment dépecer un ours avec un canif. J'aime apprendre.
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