Jésus était un fan des Capitals
Le Canadien est encore en vie, Montréal est à feu et à sang, les séries battent leur plein, tout est normal. C'est en cette période magique de l'année que les hommes, les vrais se ruent derrière les rangs de l'armée de fanatiques prêts à se battre pour une seule et juste cause, voir leur équipe scorer plus de buts que l'autre.
Mis à part les fanions de char et les prédictions et analyses profondes chez les experts sportifs, le partisan, mâle surtout, sait qu'à lui seul, il peut aider son équipe favorite en délaissant ses habitudes de gestion des poils du visage. Ce véritable phénomène remonte à plusieurs siècles, mais a su trouver niche dans le contexte socio-sérieéliminatoires. C'est pas hyper clair, laissez-moi vous expliquer.
C'est bien connu, le Moyen âge était une période marquée par la brutalité. Le genre masculin n'y était pas en danger, puisque si quelqu'un vous causait un quelconque souci, vous n'aviez qu'à lui asséner un violent coup de hache dans la clavicule et le différent était réglé. Ce type de résolution de conflit est, de nos jours, plus ou moins acceptable. Toujours est-il que, lorsque venait le temps des croisades, les chevaliers, barbares ou autres bébittes du Mordor se laissaient pousser la barbe afin de laisser s'installer une grande frayeur à l'ennemi lors des affrontements. La preuve, les Romains ne portaient pas la barbe (source : Astérix, le cadeau de César) et regardez ce qu'il reste de leur empire, des ruines, bon.
Donc c'est ça, dans la société du présent d'aujourd'hui en ce 21e siècle, l'homme se retrouve émasculé, voire égossé à cause des normes, de l'éthique et du gros bon sens collectif. Ce faisant, l'homme moyen se doit de trouver une noble cause, une poursuite du Saint-Graal, dans lequel il peut investir temps et passion, tout en restant mâle. Voilà pourquoi il se range derrière le hockey professionnel. Des gladiateurs modernes, du pétage de dents avec des snappe-shots et de la Molson Ex en Draffe.
Sitôt arrivée la période des séries éliminatoires, les messieurs se laisseront pousser la barbe afin de non seulement faire peur aux joueurs et partisans des autres clubs, mais bien pour réaffirmer leur statut d'homme mâle qui mange plus de Doritos et qui a le dos plus poilu que les autres.
La barbe des séries est dont l'accessoire nécessaire pour une société dans laquelle on empêche les hommes de satisfaire leur soif de sang.
Go habze go!
Mis à part les fanions de char et les prédictions et analyses profondes chez les experts sportifs, le partisan, mâle surtout, sait qu'à lui seul, il peut aider son équipe favorite en délaissant ses habitudes de gestion des poils du visage. Ce véritable phénomène remonte à plusieurs siècles, mais a su trouver niche dans le contexte socio-sérieéliminatoires. C'est pas hyper clair, laissez-moi vous expliquer.
C'est bien connu, le Moyen âge était une période marquée par la brutalité. Le genre masculin n'y était pas en danger, puisque si quelqu'un vous causait un quelconque souci, vous n'aviez qu'à lui asséner un violent coup de hache dans la clavicule et le différent était réglé. Ce type de résolution de conflit est, de nos jours, plus ou moins acceptable. Toujours est-il que, lorsque venait le temps des croisades, les chevaliers, barbares ou autres bébittes du Mordor se laissaient pousser la barbe afin de laisser s'installer une grande frayeur à l'ennemi lors des affrontements. La preuve, les Romains ne portaient pas la barbe (source : Astérix, le cadeau de César) et regardez ce qu'il reste de leur empire, des ruines, bon.
Donc c'est ça, dans la société du présent d'aujourd'hui en ce 21e siècle, l'homme se retrouve émasculé, voire égossé à cause des normes, de l'éthique et du gros bon sens collectif. Ce faisant, l'homme moyen se doit de trouver une noble cause, une poursuite du Saint-Graal, dans lequel il peut investir temps et passion, tout en restant mâle. Voilà pourquoi il se range derrière le hockey professionnel. Des gladiateurs modernes, du pétage de dents avec des snappe-shots et de la Molson Ex en Draffe.
Sitôt arrivée la période des séries éliminatoires, les messieurs se laisseront pousser la barbe afin de non seulement faire peur aux joueurs et partisans des autres clubs, mais bien pour réaffirmer leur statut d'homme mâle qui mange plus de Doritos et qui a le dos plus poilu que les autres.
La barbe des séries est dont l'accessoire nécessaire pour une société dans laquelle on empêche les hommes de satisfaire leur soif de sang.
Go habze go!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire