Je l'avoue et je m'assume, je ne suis pas un homme extrêmement mâle. La preuve, je ne possède pas d'arme à feu et je n'ai jamais dépecé un orignal pour m'en faire un abri de toute ma vie. Cependant, un peu comme la barbe des séries, certains rites sont nécessaires pour la survie du genre masculin. Celui à l'étude aujourd'hui sera celui de l'astiquage de machine.
Après avoir bu un christie de gros espresso allongé double ce matin, je me sentais prêt à affronter le monde, voire le conquérir. Quand le rush de caféine qui me faisait transpirer profusément fut terminé, je me rendis à l'évidence que mes désirs mégalomanes étaient peut-être exagérés et j'optai pour l'option d'aller laver mon automobile. Après tout, durant mon absence, Mathieu fut atteint d'un violent épisode de gastro alors qu'il était au volant. Ne supportant plus d'odeur de spaghetti de sa mère et de bile séchée, je me suis dit que la belle Skylark était due.
J'enfile mes shorts extra-courtes et mes gougounes, j'enlève mon gilet et je fais jouer mon 8-track de George Micheal dans le tapis.
Laver son bolide est tout un art. Quelque chose que les demoiselles ne comprendront jamais. Lors de l'étape savonnage, il est impératif de savoir gérer son temps. Au soleil, le savon qui sèche finit par laisser des traces et ce n’est pas bin bin beau. Il faut alors s'assurer de généreusement hydrater le véhicule. Une fois « le gros de la job » terminé, il s'agit de s'attaquer au détail, au petit extra qui saura faire la différence.
J'ai dû faire usage de windex et de patience pour faire décoller les derniers morceaux de viande hachée mi-digérée de mes petits volets d'aération. Une job de malade, je vais m'assurer de lui scarifier des mots drôles dans son visage pendant son sommeil afin de lui rendre la pareille. Après ça c'était assez facile.
Finalement vint mon étape favorite, l'épandage de Armour all un peu partout. Vraiment, quoi de plus mâle que de prendre soin de ses pneus et de son tableau de bord en les enduisant d'un crémage sexy dans le but de les faire briller comme les yeux d'un harfang des neiges.
Maintenant, vous êtes prêts à rouler avec style, moins que moi par contre.
Après avoir bu un christie de gros espresso allongé double ce matin, je me sentais prêt à affronter le monde, voire le conquérir. Quand le rush de caféine qui me faisait transpirer profusément fut terminé, je me rendis à l'évidence que mes désirs mégalomanes étaient peut-être exagérés et j'optai pour l'option d'aller laver mon automobile. Après tout, durant mon absence, Mathieu fut atteint d'un violent épisode de gastro alors qu'il était au volant. Ne supportant plus d'odeur de spaghetti de sa mère et de bile séchée, je me suis dit que la belle Skylark était due.
J'enfile mes shorts extra-courtes et mes gougounes, j'enlève mon gilet et je fais jouer mon 8-track de George Micheal dans le tapis.
Laver son bolide est tout un art. Quelque chose que les demoiselles ne comprendront jamais. Lors de l'étape savonnage, il est impératif de savoir gérer son temps. Au soleil, le savon qui sèche finit par laisser des traces et ce n’est pas bin bin beau. Il faut alors s'assurer de généreusement hydrater le véhicule. Une fois « le gros de la job » terminé, il s'agit de s'attaquer au détail, au petit extra qui saura faire la différence.
J'ai dû faire usage de windex et de patience pour faire décoller les derniers morceaux de viande hachée mi-digérée de mes petits volets d'aération. Une job de malade, je vais m'assurer de lui scarifier des mots drôles dans son visage pendant son sommeil afin de lui rendre la pareille. Après ça c'était assez facile.
Finalement vint mon étape favorite, l'épandage de Armour all un peu partout. Vraiment, quoi de plus mâle que de prendre soin de ses pneus et de son tableau de bord en les enduisant d'un crémage sexy dans le but de les faire briller comme les yeux d'un harfang des neiges.
Maintenant, vous êtes prêts à rouler avec style, moins que moi par contre.
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