lundi 23 novembre 2009

La première étoile, tonight's first star



Je profite de ce flux inspiratoire que m'offre la caféïne matinale pour vous présenter, en quelques lignes, un homme comme on n'en fait plus de nos jours. Un homme taillé dans roc...

Comme j'ai pu le mentionner précédemment, à travailler dans un café-bar, il n'est pas rare de rencontrer des personnages plus que colorés. Par contre, disons que les dimanches soir, c'est plutôt rare. Mais depuis quelques semaines, un glorieux cavalier est venu remédier à cette situation.

- Afin de préserver l'anonymat de ce monsieur, je vais devoir inverser son prénom. Nous le nommerons donc "cuL". -

Pour vous mettre en contexte, cuL est un gros saoûlon, un véritable gars de taverne capable d'installer une atmosphère de malaise partout ou il va. Bref, un bon jack!!

Comme je disais, depuis 2 ou 3 dimanches, cuL vient pimenter nos soirées avec ses anecdotes croustillantes et ses t-shirt jaunis où l'on peut y lire les "10 raisons pourquoi la bière est meilleure qu'une femme". Hier, dimanche le 22 novembre, cuL s'est dépassé... En fait, je crois pertinemment qu'il visait à établir un nouveau record....

Il fit son entrée vers les 22h30 de façon à ce qu'on remarque sa présence. " Heille Scott, donne moé une bodde-waille-zeur pis mets ça su' mon bill, à souère j'ai soif en simonac!". Puis, il se mit au travail en nous contant quelques-unes de ses meilleures blagues porno et en chialant contre les terroristes. Déjà, on pouvait voir que notre cuL était en grande forme.

Vers les 00h30, après avoir englouti ses 6 bières, cuL commandait sa deuxième ronde de 12 shooters de B-52. Dans un élan de générosité, il nous en offrit 2 à Scott et à moi, que l'on dut accepter seulement pour éviter que notre cuL national ne tombe dans un profond coma éthylique.

Inutile de dire qu'il commençait à être pas mal chaud et que ses commentaires valsaient entre le déplacé et le carrément inacceptable. Par exemple, vers 1h du matin, d'un ton confiant et brumeux, il lança " La prochaine fille qui passe la porte, je la fourre!". Déclaration qui eut tôt fait de plonger une bonne parti du 4 jeudis dans un profond silence de malaise. Je crois par contre que cette phrase devrait se retrouver dans les annales dans la rubrique "meilleures citations de 2009", mais c'est seulement mon opinion.

Inévitablement, plus les minutes passaient, plus cuL devenait incohérent... rien de plus normal, c'est dimanche!

Il a été pas mal silencieux durant la dernière heure, jusqu'à ce que, 10 minutes avant la fermeture, il se mit à tousser d'une toux grasse de fumeur enraciné qui poussa les clients qui restaient à afficher une moue de profond dégoût. Sacré cuL!

En tentant de quitter le bar, il s'écroula deux fois dans la salle bains puis déboula les 3 escaliers à l'entrée.

cuL, un grand parmi les grands. Nous te levons notre chapeau et on te dit : "À dimanche prochain!"

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