dimanche 22 novembre 2009

Pauvre petit pingouin

Regardez moi ça, ça a pu de bon sens ça maudite marde!

L’autre jour, moi pi Vincent on se sentait vraiment hippie. On a décidé d’aller se promener dans le bois (il vous en avait parlé…il s’était mis à songer aux sales ratons…y’a vraiment pas mentionné que j’étais avec lui dans le bois par exemple…je pense qu’il a honte de moi des fois…je trouve ça vraiment plate…j’aimerais ça être son ami moi…Vincent il fait pas attention aux gens qui l’entoure…c’est un égoïste Vincent…VA CHIER GROS CRISS DE MANGE MARDE).

En tout cas, en marchant j’ai remarqué quelque chose à propos de la forêt. C’est vraiment vraiment sale. Y’a de la bouette partout, des feuilles qui traînent par terre pis on s’enfarge partout tellement le par terre est tout croche. Vraiment, il faut que ça change.

J’ai écrit une lettre au maire à ce sujet. Je sais pas si je devrais lui envoyer, d’après moi je résume bien la situation scandaleuse dans les forêts. En tout cas vous pourrez me dire ce que vous en pensez si le cœur vous en dit :

« Cher monsieur le maire,

On vous a réélu là tabarnouche. On vous fait confiance là, simonac. On attend un peu en retour là, mosus. Là là, vos forêts ont pu d’bon sens, baptème. Vous allez devoir faire quelque chose, torieu.

Premièrement, les animaux qui se promènent partout. C’est pas propre ça, maudit. Mettez-moi ça en laisse toute ces chevreuils là. Pis les marmottes qui font des trous dans la terre là, c’est pas prudent ça, tabarouette. Comment voulez-vous que le sol soit solide si c’est truffé de trous?

Deuxièmement : les roches. Va falloir mettre de l’ordre là, bonyenne. Ça traîne partout par terre. On est des milliers de citoyens à se fouler les chevilles à chaque pas. Demandez-vous pas pourquoi ça va mal dans les hôpitaux, côline!

Finalement, monsieur le maire. Vos sapristi d’arbres. Ça a des branches ça, longues comme ça se peut pu! Coupez-moi ça une fois pour toute, sapristi! On s’accroche là-dedans à tour de bras. Ça graffigne, pis ça graffigne. C’est pas des farces, monsieur le maire, j’ai les bras tout plein de graffignes! Je vais vous l’envoyer, ma facture de plasters, monsieur le maire.

Y’a un bout à tout là monsieur le maire, on commencera pas à payer les frais de votre négligence, crime de crime.

Signé : un citoyen qui en a assez vu. »

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