lundi 31 mai 2010
Ingrédients clés pour un mariage réussi
Selon la quatrième définition du dictionnaire d'Antidote, le mariage est : Qualité de l'association de deux choses. Ex.: heureux mariage d'idées, de couleurs et de sons.
N. B. « Couleurs » et « sons"
Samedi dernier, j'ai eu le grand honneur d'assister à un rituel de promesse d'amour éternel entre deux personnes. Un moment magique gorgé d'émotions.
Je dois par contre avouer que ma dernière présence à une telle cérémonie remontait à fort longtemps et vu la baisse de popularité de cet acte dans l'opinion publique, je ne croyais pas avoir la chance d'y assister de mon vivant. Qui plus est, le fait qu'il s'agisse d'un couple de septuagénaires récemment formé, c'était véritablement un happening à ne pas manquer.
Sur place (dans la cour d'un couple de leurs amis) ce qui attira d'abord mon attention fut la musique que l'on avait choisie pour "créer de l'atmosphère". Rendez vous à la 30e seconde pour comprendre l'ampleur de la chose.
Les organisateurs de la réception avaient eu la grâce de mettre le son dans le tapis pour s'assurer que tous les invités puissent se sentir comme s'ils prenaient part à un épique duel à l'épée au sommet d'un volcan.
Une fois la glace brisée et les verres de mousseux distribués, la notaire (que je croyais à tort être une genre de wedding crasher gérontophile) nous expliqua comment la cérémonie officielle allait se dérouler. Alors, voici:
1. Lecture des textes et documents officiels
2. Chant
3. Échange de vœux
4. Chant
Je fus un brin mystifié par les étapes 2 et 4. Heureusement, la réponse ne se fit pas trop attendre. Après une lecture de textes laborieuse, le couple d'amis (organisateurs et DJs) se rendit à l'avant, à côté du couple. Mon incompréhension persistait. Le monsieur barbu donna la première note en regardant sa femme, puis les deux s'engagèrent dans un émouvant et surprenant cantique a cappella de leur crû. Une ode à l'amour par Gisèle et René. Touchant. Gisèle faussait pas mal par contre.
De nombreux regards perplexes furent échangés parmi les invités, même les marées n'avaient pas trop l'air de savoir comment réagir. Au grand bonheur général, on allait avoir droit à une deuxième représentation.
Le reste s'est bien passé je dois dire, surtout le petit buffet, même si le ratio crevette cocktail/sauce était à revoir.
Tous mes vœux de bonheur aux nouveaux mariés.
P.S. Des personnes âgées qui frenchent, c'est moins hot que ça sonne.
mardi 25 mai 2010
Vincent LeBlanc, dur à cuire
Avec le beau temps et la chaleur, la populace (moi inclus) a tendance à migrer vers la terrasse afin d'enligner les pintes et les demi-litres de jus de bonheur en bonne compagnie. Ce faisant, mon établissement de travail se retrouve bondé. De facto, plus t'as de monde, plus t'as de monde cave.
Comme de fait, l'un de ces charmants personnages a choisi mon quart de travail de lundi dernier pour illustrer son génie et son savoir-vivre. Le gentil jeune homme.
Sur l'écran géant jouait l'ultime match de la série Canadiens-Flyers et disons qu'à 4-2 pour les méchants, la tension n'était ni à son comble, ni palpable. Déçus, mais généralement satisfaits de la présence en série du CH, les clients portaient davantage attention à la destruction de leurs sous-verres qu'aux commentaires pointus de Benoît Brunet. Cependant, malgré qu'il ne restait que 3 minutes à la rencontre, assis à mon bar, un anglophone aviné s'évertuait à vouloir soulever la foule pour encourager nos Habs favoris. Il faut dire que ses 19 Kilkenny cream ale en canne qu'il s'était envoyée derrière la cravate en fin d'après-midi l'aidaient à ne pas se rendre compte qu'il s'époumonait en solo. Voyant les regards malaisés des autres badauds, je me vis obligé de couper court ses tentatives de ralliement exagérées.
Entre deux "Common people, GO HABS GO!" je posai ma main sur son épaule et d'un ton paternel, lui suggérai de baisser le ton. Compréhensif, il me répondit en criant un peu que le Canadien avait besoin d'encouragement et que les gens du bar ne montraient pas assez de cœur. Il ajouta même (avec un peu d'écume aux commissures) que je pouvais le sacrer dehors si ça ne faisait pas mon affaire et qu'il ne "givait pas un fuck". Soit.
Bin la, dans les trois minutes suivant mon intervention, ledit client fut atteint d'un soudain éclair d'égarement, propulsa le contenu de sa dernière pinte sur la chemise de son voisin arrière. Voisin silencieux et poli qui fut tout aussi surpris que nous de la tournure des événements.
La comédie avait assez duré. Ne reculant devant rien, je me lançai à la poursuite du belligérant. Le truand, qui semblait comprendre qu'il venait de commettre une bourde, s'empressa de s'excuser. En guise de réponse, je l'empoignai fermement par la nuque pour le déloger de son banc. Je devais tout de même défendre l'innocent à qui on avait violé la chemise.
Lors de notre démarche forcée vers la sortie, je remarquai que l'éméché peinait à garder l'équilibre, ce qui rendit ma tâche beaucoup plus facile. Ce fut également plus facile quand vint le temps de le faire sortir, car le monsieur cru bon débouler les 3-4 marches d'escalier pour ensuite aller faire un petit somme sur le trottoir, il devait être pas mal fatigué, j'imagine que c'est pour ça qu'il était marabout.
Mais tout s'est bien terminé, parce qu'en terminant mon quart de travail, il ne gisait plus sur le sol devant le bar. Quelqu'un a dû passer pour aller l'entreposer dans un endroit plus sécuritaire.
Les gens sont gentils quand même.
Comme de fait, l'un de ces charmants personnages a choisi mon quart de travail de lundi dernier pour illustrer son génie et son savoir-vivre. Le gentil jeune homme.
Sur l'écran géant jouait l'ultime match de la série Canadiens-Flyers et disons qu'à 4-2 pour les méchants, la tension n'était ni à son comble, ni palpable. Déçus, mais généralement satisfaits de la présence en série du CH, les clients portaient davantage attention à la destruction de leurs sous-verres qu'aux commentaires pointus de Benoît Brunet. Cependant, malgré qu'il ne restait que 3 minutes à la rencontre, assis à mon bar, un anglophone aviné s'évertuait à vouloir soulever la foule pour encourager nos Habs favoris. Il faut dire que ses 19 Kilkenny cream ale en canne qu'il s'était envoyée derrière la cravate en fin d'après-midi l'aidaient à ne pas se rendre compte qu'il s'époumonait en solo. Voyant les regards malaisés des autres badauds, je me vis obligé de couper court ses tentatives de ralliement exagérées.
Entre deux "Common people, GO HABS GO!" je posai ma main sur son épaule et d'un ton paternel, lui suggérai de baisser le ton. Compréhensif, il me répondit en criant un peu que le Canadien avait besoin d'encouragement et que les gens du bar ne montraient pas assez de cœur. Il ajouta même (avec un peu d'écume aux commissures) que je pouvais le sacrer dehors si ça ne faisait pas mon affaire et qu'il ne "givait pas un fuck". Soit.
Bin la, dans les trois minutes suivant mon intervention, ledit client fut atteint d'un soudain éclair d'égarement, propulsa le contenu de sa dernière pinte sur la chemise de son voisin arrière. Voisin silencieux et poli qui fut tout aussi surpris que nous de la tournure des événements.
La comédie avait assez duré. Ne reculant devant rien, je me lançai à la poursuite du belligérant. Le truand, qui semblait comprendre qu'il venait de commettre une bourde, s'empressa de s'excuser. En guise de réponse, je l'empoignai fermement par la nuque pour le déloger de son banc. Je devais tout de même défendre l'innocent à qui on avait violé la chemise.
Lors de notre démarche forcée vers la sortie, je remarquai que l'éméché peinait à garder l'équilibre, ce qui rendit ma tâche beaucoup plus facile. Ce fut également plus facile quand vint le temps de le faire sortir, car le monsieur cru bon débouler les 3-4 marches d'escalier pour ensuite aller faire un petit somme sur le trottoir, il devait être pas mal fatigué, j'imagine que c'est pour ça qu'il était marabout.
Mais tout s'est bien terminé, parce qu'en terminant mon quart de travail, il ne gisait plus sur le sol devant le bar. Quelqu'un a dû passer pour aller l'entreposer dans un endroit plus sécuritaire.
Les gens sont gentils quand même.
Libellés :
ben non allez pas chier,
entendu au 4 jeudis,
fait vécu,
Fuck les anglais
lundi 24 mai 2010
Dollard des Ormeaux
Aujourd'hui, fête de Victoria, reine des patriotes, la bibliothèque était ouverte. Il devait pas avoir grand monde qui le savait. De nombreuses minutes sont passées sans qu'il n'y ait le moindre usager (c'est des usagers à la bibliothèque, pas des clients) dans la bibliothèque. J'en ai donc profité pour faire quelques recherches sur la reine Victoria. Voici donc ce que j'ai appris:
Victoria nait le 24 mai 1819. À 18 ans, elle s'engage vers le Bas-Canada afin de prêter main forte aux patriotes canadiens. Chez les patriotes, on remarque tôt son leadership et ses habiletés au combat. Elle mène les patriotes à la victoire lors de la bataille de Saint-Denis le 23 novembre 1837. On la proclame aussitôt reine des patriotes. Toutefois, deux jours plus tard, lors de la bataille de Saint-Charles, le vent tourne. Les patriotes sont battus et essuient de lourdes pertes. On blâme Victoria pour cette déroute. Les rebelles canadiens réalisent par la suite que Victoria n'est ni plus ni moins qu'une criss d'Anglaise. On la renvoie chez elle. Elle meurt le 22 janvier 1901. Étant attachée tout au long de sa vie à son titre de reine des patriotes, c'est ainsi que l'on se souvient d'elle chaque année.
Libellés :
barbe d'homme,
drogue,
Nourriture pour gagnants
vendredi 21 mai 2010
Vieil esti d'cossin
mercredi 19 mai 2010
Phallus et Armour all
Je l'avoue et je m'assume, je ne suis pas un homme extrêmement mâle. La preuve, je ne possède pas d'arme à feu et je n'ai jamais dépecé un orignal pour m'en faire un abri de toute ma vie. Cependant, un peu comme la barbe des séries, certains rites sont nécessaires pour la survie du genre masculin. Celui à l'étude aujourd'hui sera celui de l'astiquage de machine.
Après avoir bu un christie de gros espresso allongé double ce matin, je me sentais prêt à affronter le monde, voire le conquérir. Quand le rush de caféine qui me faisait transpirer profusément fut terminé, je me rendis à l'évidence que mes désirs mégalomanes étaient peut-être exagérés et j'optai pour l'option d'aller laver mon automobile. Après tout, durant mon absence, Mathieu fut atteint d'un violent épisode de gastro alors qu'il était au volant. Ne supportant plus d'odeur de spaghetti de sa mère et de bile séchée, je me suis dit que la belle Skylark était due.
J'enfile mes shorts extra-courtes et mes gougounes, j'enlève mon gilet et je fais jouer mon 8-track de George Micheal dans le tapis.
Laver son bolide est tout un art. Quelque chose que les demoiselles ne comprendront jamais. Lors de l'étape savonnage, il est impératif de savoir gérer son temps. Au soleil, le savon qui sèche finit par laisser des traces et ce n’est pas bin bin beau. Il faut alors s'assurer de généreusement hydrater le véhicule. Une fois « le gros de la job » terminé, il s'agit de s'attaquer au détail, au petit extra qui saura faire la différence.
J'ai dû faire usage de windex et de patience pour faire décoller les derniers morceaux de viande hachée mi-digérée de mes petits volets d'aération. Une job de malade, je vais m'assurer de lui scarifier des mots drôles dans son visage pendant son sommeil afin de lui rendre la pareille. Après ça c'était assez facile.
Finalement vint mon étape favorite, l'épandage de Armour all un peu partout. Vraiment, quoi de plus mâle que de prendre soin de ses pneus et de son tableau de bord en les enduisant d'un crémage sexy dans le but de les faire briller comme les yeux d'un harfang des neiges.
Maintenant, vous êtes prêts à rouler avec style, moins que moi par contre.
Après avoir bu un christie de gros espresso allongé double ce matin, je me sentais prêt à affronter le monde, voire le conquérir. Quand le rush de caféine qui me faisait transpirer profusément fut terminé, je me rendis à l'évidence que mes désirs mégalomanes étaient peut-être exagérés et j'optai pour l'option d'aller laver mon automobile. Après tout, durant mon absence, Mathieu fut atteint d'un violent épisode de gastro alors qu'il était au volant. Ne supportant plus d'odeur de spaghetti de sa mère et de bile séchée, je me suis dit que la belle Skylark était due.
J'enfile mes shorts extra-courtes et mes gougounes, j'enlève mon gilet et je fais jouer mon 8-track de George Micheal dans le tapis.
Laver son bolide est tout un art. Quelque chose que les demoiselles ne comprendront jamais. Lors de l'étape savonnage, il est impératif de savoir gérer son temps. Au soleil, le savon qui sèche finit par laisser des traces et ce n’est pas bin bin beau. Il faut alors s'assurer de généreusement hydrater le véhicule. Une fois « le gros de la job » terminé, il s'agit de s'attaquer au détail, au petit extra qui saura faire la différence.
J'ai dû faire usage de windex et de patience pour faire décoller les derniers morceaux de viande hachée mi-digérée de mes petits volets d'aération. Une job de malade, je vais m'assurer de lui scarifier des mots drôles dans son visage pendant son sommeil afin de lui rendre la pareille. Après ça c'était assez facile.
Finalement vint mon étape favorite, l'épandage de Armour all un peu partout. Vraiment, quoi de plus mâle que de prendre soin de ses pneus et de son tableau de bord en les enduisant d'un crémage sexy dans le but de les faire briller comme les yeux d'un harfang des neiges.
Maintenant, vous êtes prêts à rouler avec style, moins que moi par contre.
Libellés :
buick skylark 1992,
Je sauve des vies,
Labatt 50,
Perroquet parlant
lundi 17 mai 2010
Crosse, palet et pilosité faciale
Jésus était un fan des Capitals
Le Canadien est encore en vie, Montréal est à feu et à sang, les séries battent leur plein, tout est normal. C'est en cette période magique de l'année que les hommes, les vrais se ruent derrière les rangs de l'armée de fanatiques prêts à se battre pour une seule et juste cause, voir leur équipe scorer plus de buts que l'autre.
Mis à part les fanions de char et les prédictions et analyses profondes chez les experts sportifs, le partisan, mâle surtout, sait qu'à lui seul, il peut aider son équipe favorite en délaissant ses habitudes de gestion des poils du visage. Ce véritable phénomène remonte à plusieurs siècles, mais a su trouver niche dans le contexte socio-sérieéliminatoires. C'est pas hyper clair, laissez-moi vous expliquer.
C'est bien connu, le Moyen âge était une période marquée par la brutalité. Le genre masculin n'y était pas en danger, puisque si quelqu'un vous causait un quelconque souci, vous n'aviez qu'à lui asséner un violent coup de hache dans la clavicule et le différent était réglé. Ce type de résolution de conflit est, de nos jours, plus ou moins acceptable. Toujours est-il que, lorsque venait le temps des croisades, les chevaliers, barbares ou autres bébittes du Mordor se laissaient pousser la barbe afin de laisser s'installer une grande frayeur à l'ennemi lors des affrontements. La preuve, les Romains ne portaient pas la barbe (source : Astérix, le cadeau de César) et regardez ce qu'il reste de leur empire, des ruines, bon.
Donc c'est ça, dans la société du présent d'aujourd'hui en ce 21e siècle, l'homme se retrouve émasculé, voire égossé à cause des normes, de l'éthique et du gros bon sens collectif. Ce faisant, l'homme moyen se doit de trouver une noble cause, une poursuite du Saint-Graal, dans lequel il peut investir temps et passion, tout en restant mâle. Voilà pourquoi il se range derrière le hockey professionnel. Des gladiateurs modernes, du pétage de dents avec des snappe-shots et de la Molson Ex en Draffe.
Sitôt arrivée la période des séries éliminatoires, les messieurs se laisseront pousser la barbe afin de non seulement faire peur aux joueurs et partisans des autres clubs, mais bien pour réaffirmer leur statut d'homme mâle qui mange plus de Doritos et qui a le dos plus poilu que les autres.
La barbe des séries est dont l'accessoire nécessaire pour une société dans laquelle on empêche les hommes de satisfaire leur soif de sang.
Go habze go!
Mis à part les fanions de char et les prédictions et analyses profondes chez les experts sportifs, le partisan, mâle surtout, sait qu'à lui seul, il peut aider son équipe favorite en délaissant ses habitudes de gestion des poils du visage. Ce véritable phénomène remonte à plusieurs siècles, mais a su trouver niche dans le contexte socio-sérieéliminatoires. C'est pas hyper clair, laissez-moi vous expliquer.
C'est bien connu, le Moyen âge était une période marquée par la brutalité. Le genre masculin n'y était pas en danger, puisque si quelqu'un vous causait un quelconque souci, vous n'aviez qu'à lui asséner un violent coup de hache dans la clavicule et le différent était réglé. Ce type de résolution de conflit est, de nos jours, plus ou moins acceptable. Toujours est-il que, lorsque venait le temps des croisades, les chevaliers, barbares ou autres bébittes du Mordor se laissaient pousser la barbe afin de laisser s'installer une grande frayeur à l'ennemi lors des affrontements. La preuve, les Romains ne portaient pas la barbe (source : Astérix, le cadeau de César) et regardez ce qu'il reste de leur empire, des ruines, bon.
Donc c'est ça, dans la société du présent d'aujourd'hui en ce 21e siècle, l'homme se retrouve émasculé, voire égossé à cause des normes, de l'éthique et du gros bon sens collectif. Ce faisant, l'homme moyen se doit de trouver une noble cause, une poursuite du Saint-Graal, dans lequel il peut investir temps et passion, tout en restant mâle. Voilà pourquoi il se range derrière le hockey professionnel. Des gladiateurs modernes, du pétage de dents avec des snappe-shots et de la Molson Ex en Draffe.
Sitôt arrivée la période des séries éliminatoires, les messieurs se laisseront pousser la barbe afin de non seulement faire peur aux joueurs et partisans des autres clubs, mais bien pour réaffirmer leur statut d'homme mâle qui mange plus de Doritos et qui a le dos plus poilu que les autres.
La barbe des séries est dont l'accessoire nécessaire pour une société dans laquelle on empêche les hommes de satisfaire leur soif de sang.
Go habze go!
Libellés :
bernaches de belzébuth,
Carl le Cat Charest,
coca cola,
crack
dimanche 9 mai 2010
Mathieu
POW!
Y'a tout plein de choses désagréables dans la vie: avoir un score négatif à cod, se faire tuer par un gars à cod alors qu'avec le nombre de balles qu'on lui a tirées dessus c'est définitivement lui qui devrait être mort, tomber sur une game de cod où y'a plein de camper, quand tuer un gars avec .50 cal à cod demande plus qu'une balle, etc. Mais je crois qu'échapper le siège de toilette est une chose infiniment plus désagréable. Ça fait un gros gros POW! pis ça fait faire le saut. Le pire c'est quand ça arrive en pleine nuit parce que là, en plus de faire le saut, tu réveilles les gens qui dorment et ça c'est pas tout à fait chouette.
Libellés :
animaux épeurants,
buick skylark 1992,
fat flows
vendredi 7 mai 2010
Mathieu le gaucher
Une vra joke.
Les christie d'pitons aux coins des rues pour faire changer les lumières pour permettre aux piétons de traverser. Ça marche jamais ces cossins-là. C'est pour faire croire aux piétons que la lumière va bientôt changer. C'est pour les faire patienter calmement. C'est pour leur faire croire qu'ils ont un certain pouvoir dans la société. C'est une illusion. On se moque des piétons. Un moment donné quelqu'un va se lever pour faire changer les choses. Des émeutes vont éclater. Des têtes vont rouler. Un jour le soleil va se lever sur un monde juste et égal où on respecte les piétons.
p.s: C'est cute comme mot piéton.
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