Hier je travaillais à 17h. Ça me tentait pas trop trop de prendre l'autobus pour me rendre à la blibli alors j'ai dit à Vincent: "donne-moé un lift". En tout cas, je vous jure que Vincent c'est pas la personne la plus fiable au monde. À cause de lui, je suis arrivé 15 minutes trop tôt.
Qu'est-ce qu'on peut faire dans une bibliothèque pour tuer le temps pendant 15 minutes? Lire des livres bien entendu. J'ai donc sorti un livre sur les Incas...ou les Mayas...ou les Aztèques...On les voyait en train d'arracher le coeur du monde dans des sacrifices humains. En feuilletant ça j'ai réalisé tout d'un coup que si jamais je retourne dans le passé, faut absolument pas que j'oublie de me munir d'une arme à feu.
Eh bin ça y est, les deux tiers des habitants du 67 Lessard app.2 plient bagage pour s'envoler vers le pays des grandes blondes, du progressisme, de Millénium et d'Alfred Nobel. Je vais m'assurer de prendre des notes et des belles photos pour vous faire part de nos rocambolesques péripéties.
Rädsla och avsky i sverige (Fear and loathing en Suède)
On se rappelle de la série finale de 1999, qui finit en hystérie collective
L'autre jour, je parlais avec St-Denis, le gérant/démagogue de l'établissement dans lequel je travaille. Derrière nous, sur l'écran géant, découlaient les dernières secondes du match sénateurs-pingouins dans lequel, malgré un effort considérable, les sénateurs furent réduits à débuter leur saison de golf de façon hâtive.
Les yeux humides, St-Denis, qui ne jure que par la "glorieuse" équipe des sénateurs, s'adressait à moi d'une voix chevrotante.
- Tu sais mon Vincent, c'est dur de les voir se faire éliminer comme ça, pouf! c'est fini! - Bin voyons, je le sais bien mon Alex, mais ce n'est que du hockey! - Oui, je sais bien, mais c'est un peu plus que ça. - Mais encore. - C'est un peu comme tes enfants. T'as déjà un amour inconditionnel pour eux au départ. Ensuite tu les vois naître au début de la saison, tu les vois grandir et s'épanouir, tu témoignes de ses petites crisettes, de ses maladies, de ses tourments. Tu la vois changer, tu crois parfois ne plus la reconnaître, ça te fait peur, mais tu renouvelles toujours ton amour pour eux. Puis, à la fin, tu les vois arriver à quelque chose de grand, tu es fier de tes petits gars. Tu souhaites, souvent même plus qu'eux même de les voir se faire couvrir des plus grands honneurs... Et puis tout d'un coup, Bang! Plus rien, ils sont éliminés! Ils t'ont déçu et ils vont te faire languir tout l'été avant de te faire revivre la même chose l'an prochain. - Torrieu mon St-Denis, tu prends ça à cœur les séries! - Oui Vincent, me dit-il en tournant péniblement la tête vers l'écran.
Je cru voir quelques larmes perler sur ses joues pour ensuite terminer leur périple dans son verre de rhum and coke flatte. Alex St-Denis, c'est un gars intense.
J'ai réchauffé mon pâté chinois 2 minutes tantôt. C'tait pas assez chaud, je l'ai mis 45 secondes de plus. Toujours pas assez chaud...30 secondes de plus.
Je vous raconte un premier épisode de la vie dans notre nouvel appart au iiiiiiiih non j'dirai pas l'adresse. À force de dire 38 Dufferin par-ci 38 Dufferin par-là, on s'est retrouvé avec le FBI qui surveillait notre appart en permanence. Apparemment qu'une cellule des plus obscures d'Al-Qaïda faisait croire qu'elle préparait des attentats contre la femme de Barrack Obama à partir du 38 Dufferin. C'est assez surprenant de se faire réveiller par une détonation de c4 et un canon de shotgun dans bouche, j'vous l'dit moé.
Toujours est-il que j'ai eu le plaisir de combattre un centipède avant-hier. Ça s'est déroulé dans la cuisine. Il était sur le comptoir. Quand il m'a vu, il s'est mis à courir vite vite avec ses ptites pattes dégueulasses de centipède. Le con de centipède a décidé d'aller se réfugier dans l'évier de la cuisine. Comme je suis quelqu'un de pas mal écologique, j'ai décidé de ne pas gaspiller un mouchoir pour tuer la minable bestiole, mais bien de lui verser 15 litres d'eau chaude sur la tête (si ça a une (j'avais oublié de mettre le "e" de "une"...j'avais écrit un tête HAHA) tête). Ça l'a noyé assez vite merci.
J'espère que c'est un papa centipède que j'ai tué. J'espère qu'il était en quête de nourriture pour sa nombreuse famille et que, grâce à moi, ils vont tous mourir de faim. Ou que c'était une maman centipède sur le bord d'accoucher de million de bébés centipède. Ouache.
Ah non, pas une autre chronique pour se payer la tête de ce pauvre Benoît, lâchez-le un peu, on sait bien qu'il s'enfarge parfois dans sa langue, mais ça reste un gars bin bin blood!
Eh bien détrompez-vous gens de peu de foi, je vous convoque aujourd'hui pour vous sensibiliser à face à un problème beaucoup plus grave que de simples fautes de français ou de vocabulaire simplet. Aujourd'hui, je vous parle d'un phénomène nouveau, si nouveau qu'il m'a fallu utiliser un néologisme pour le définir convenablement, le benoitbrunarium-lentus. Bien que d'apparence inoffensive, la progression de ce phénomène a de quoi faire frémir.
Il semblerait que cette maladie, qui semble se limiter aux assistants-analystes de match de/du Canadien, ait pour effet de provoquer d'importantes latences entre les événements se déroulant dans le présent et la description dudit assistant-analyste. Ceci a pour triste conséquence de créer un véritable embouteillage d'information dans le cerveau, puis dans la bouche de la personne atteinte, le forçant à expulser tout ceci d'un coup sec, lors des arrêts de jeu et des reprises vidéo. Malheureusement, ceci à pour effet d'embrouiller les commentaires, voire à les rendre carrément incompréhensibles.
Il va sans dire que les personnes n'étant pas au courant de cette terrible maladie qui affecte notre beau Benoît son vite sur le piton dérision. Quel empoté ce Benoît! Ouh lala, qu'est-ce que Brunet va nous sortir comme baliverne encore?! L'ignorance mène au mépris.
Voyez comment ici, sous l'emprise de la pression du microphone, Benoît ne peut contenir son émotion face à un joli jeu.
Cependant, comme je vous le disais précédemment, Benoît est loin d'être le premier assistant-analyste à avoir démontré des symptômes de benoitbrunarium-lentus. Comme vous pouvez le constater dans cet extrait.
Bref, avant de choisir l'option facile de la moquerie, informez-vous davantage sur cette maladie qui fait des ravages chez les médias sportifs.
Oh ouiouioui! Une autre histoire d'autobus pour vous:
Je reviens tout juste d'une ride d'autobus illégale!! J'ai pu entrer dans l'autobus gratuitement alors que ma correspondance était échue depuis 24 minutes!!! HAHAHAHAHA JE SUIS UN VRAI MONSTRE HAHAHA!!!
Mais je n'ai pas de remords parce que quand j'ai payé mon billet avant de recevoir ma correspondance, j'ai mis le 3,25$ exigé pis vlà tu pas le chauffeur, toé chose, qui me dit que c'est 3,30$ depuis le premier janvier. J'étais en tabarnak, les amis. J'ai mis le 5 cennes de plus pis je me suis dirigé vers le fond de l'autobus en vargeant sur les bancs pour exprimer ma colère.
Faque c'est ça!
*Je vous conte un petit mensonge...le 5 cennes de plus, je l'ai pas payé parce que je l'avais même pas. Le chauffeur m'a laissé entrer quand même. Je disais juste que j'avais payé pour embellir l'histoire*
Tantôt j'attendais l'autobus. Je me suis assis sur un banc pour patienter. Pendant que j'attendais un autobus est venu se stationner devant moi. J'avais son exhaust direct dans face. Comme il faisait un peu frisquet dehors, j'ai bien apprécié la douce chaleur que dégageait le gros bus. Ça m'a fait réfléchir...ça pourrait être une bonne idée de chauffer sa maison à l'exhaust d'autobus.
Avant de d'intégrer ce système de chauffage dans le nouvel appart, j'ai décidé de peser le pour et le contre de mon idée.
Pour: -Ça ferait une ptite chaleur bien agréable dans l'appart.
Contre: - Ça puerait l'autobus
- Ça impliquerait un risque assez élevé d'accidents tels que la mort
Force est d'admettre que le contre gagne. J'peux mettre une croix sur mon idée révolutionnaire.
Heille salut ma gang de capotés, voici mon premier billet rédigé en ce salon de notre nouveau quartier général. Comme vous le savez, Mathieu (Vieux deux brun/gars pas mal blood) et moi séparons maintenant le loyer avec notre bon ami Eric (Le mot de la faim/Fait beau/Feu La new shit/épicurien). L'avenir nous réserve de grandes choses. Bon, trêve de fiferies, l'heure est grave.
Comme certains d'entre-vous (privilégiés) peuvent le savoir, Eric et moi plions incessamment bagages pour la terre-mère d'IKEA. Cependant, Dieu, ce sapré plaisantin a décidé de nous en pousser une bonne en organisant l'éruption du volcan islandais d'Eyjafjallajokull. Le nuage de cendre créé par ce dernier a tôt fait de rendre tout l'espace aérien Nord-européen impraticable. Ceci augure bien mal puisque nous avions décidé d'opter pour l'option aérienne pour se rendre à destination.
Ne reculant devant rien, nous envisageons maintenant l'option de franchir l'Atlantique à bord d'une sympathique pirogue d'occasion. Nous croyons que les 2 semaines de congés que nous avons décidé de prendre nous suffiront largement pour mener cette épopée à bien, tout en s'amusant un brin avec ces sympathiques suédois. Eric s'affaire déjà à nous faire mariner et sécher de la viande pour que l'on puisse avoir des jerkys à se mettre sous la dent. De mon côté, j'écris un recueil de poésie engagée pour que l'on puisse passer le temps en débattant furieusement lors de notre périple.
En tout cas, la position du nuage change d'heure en heure, on verra ce qu'il en est une fois rendu au 29. Tourlou!
On vous revient sous très peu... Le déménagement, la fin de session et la gestion de notre refuge pour animaux marins nous accaparent par les temps qui courent. Cependant il ne faut pas s'inquiéter, car vos vieuxdeuxbrunneurs favoris seront de retour tout de suite après avoir fini ces niaiseries.
Il fait beau, il fait chaud, alors pourquoi ne pas vous offrir un billet aux notes plus positives? Bin c'est ce que je vais faire, ma gang de chanceux!
À travailler dans le domaine du café-bar dans la métropole outaouaise, il va sans dire que j'ai pu en voir des vertes et des pas mûres en terme de clientèle. Malgré tout ce que j'ai dit ou ce que j'aurai à dire, il y a toujours de ces clients qui, contre toute attente, semblent comprendre ce que les employés font et nous rendent la vie facile. Remarquez ici que je ne parle pas de ceux qui offrent de généreux pourboires, nous les aimons aussi, mais il n'est pas ici question d'argent. Ce sont ceux qui font ces petits gestes qui font une différence.
Merci à vous qui :
-Entrez sans croire nécessaire de crier. - Me retournent le bonjour plutôt que de me demander quelle bière est en spécial. - Êtes anglophones et qui me retournez le bonjour (peu importe en quelle langue) plutôt que de me regarder comme un extraterrestre et de me dire que vous ne comprenez pas le français. - Ne faites pas d'effort inconscient pour renforcer les stéréotypes - Ne me demandez pas de jouer Stereolove. (Je ne l'ai toujours pas!)
- N'exigez pas de payer vos 4 dirty martinis différents par interac quand je suis dans le jus. - Ne montez pas sur l'appuie-pied en criant mon nom pour avoir votre alcool bleu. - M'ouvrez la porte lorsque j'ai 3 caisses de 24. - Qui savez ce que vous voulez, plutôt que de me demander "qu'ess t'as en draffe, gros?" - Qui comprenez que Les classels, c'est bon en tabarnak.
Dans la vie, faut se méfier de deux choses: les communistes et les bonbons surettes. Hier soir, j'ai oublié cette règle d'or et maintenant j'en paye le prix. C'est en lisant un excellent livre que j'ai commencé à m'envoyer en arrière de la cravate un bonbon surette et puis un autre et puis un autre. Je m'en suis pas rendu compte sur le coup, mais cette nuit je me suis réveillé la bouche en sang. J'ai la langue et le palais tout fendillés. Depuis deux heures je fais rien d'autre que pleurer et souffrir.
Je profite de mon 15 minutes de répit de déplaçage de boîtes dans la cave de la bibliothèque pour vous parler de la chose la plus drôle sur terre que j'ai vue l'autre jour: une remorqueuse qui remorquait une remorqueuse. Ah ben torieu! Est bonne celle-là. Jamais vu quoi que ce soit d'aussi drôle de toute ma vie. Toute l'ironie du monde dans cette image. J'ai ri là, mais j'ai ri!
Ça m'a fait réaliser deux choses: que remorque c't'un drôle de mot et que "remorquer" c'est se faire "morquer" une seconde fois. Si ton char tombe en panne, avant d'appeler une remorqueuse, faut tout d'abord appeler une morqueuse.
-Bonjour, mon char est en panne, j'aurais besoin d'une remorqueuse.
-Pas de problème, avez-vous déjà été morqué aujourd'hui, monsieur?
-Euh non c'est la première fois que je tombe en panne.
-Ah ben là, vous devez appeler la morqueuse avant de nous appeler. Nous on remorque, on morque pas.
Vous êtes une jeune personne branchée qui n'a pas peur d'exprimer son individualité par le biais de vêtements colorés et de boissons alcoolisées bleu-néon? Ne cherchez pas plus loin, le Rev est pour vous.
Intelligemment distribué par Bacardi Canada, le Rev est conçu pour répondre aux besoins des gens ne vivant que pour la musique rythmée et les sensations fortes. Les concepteurs ont tout de suite compris que les jeunes personnes modernes commençaient à délaisser les rhum and coke pour des raisons de " c'est trop fif " ou alors " c'est pas assez extrême ". Ces chignements ne sont pas tombés dans les oreilles d'un département de marketing sourd, puisque subito presto, on se mit à offrir cette nouvelle boisson, davantage à l'image de sa jeune clientèle : extrême et de couleur néon.
Richement infusé au guarana, au panax-ginseng et au parfum Tapout, la consommation du Rev vous assure que vous ne manquerez pas d'énergie lorsque vous devrez sacrer une volée au fif qui danse trop près et dont le fessier frotte votre cuisse un peu trop souvent à votre goût.
Pas assez extrême à votre goût? Impressionnez vos amis (et tous les gens au bar) en optant pour le Rev-Bomb. "Droppez" un shooter de Jägermeister dans un verre contenant une demi-bouteille de Rev bleu et ingurgitez le tout en affichant un visage montrant que vous buvez quelque chose de mâle. Réactions garanties!
Ah lalalalala!!! Entamer un nouveau rouleau de papier de toilette! Non mais, quel grand moment! Quand on change de rouleau de papier de toilette, c'est comme un tout nouveau commencement. C'est un peu comme l'arrivée du printemps, c'est l'espoir qui renaît. Toutefois, tout comme l'arrivée du printemps est accompagnée de ses nombreuses pluies, de ses rivières qui débordent et de découvertes de cadavres dans ses bancs de neige fondants, l'inauguration d'un nouveau rouleau de papier de toilette amène son lot de petites misères.
Tout d'abord, la première chose à faire lorsqu'on entame un nouveau rouleau de papier de toilette, c'est de situer son commencement. Une fois cette étape cruciale accomplie, il faut décoller avec grands soins la première bande de papier. C'est ici que tout se joue: soit tout se passe bien et une belle relation naîtra entre vous et votre rouleau, soit la bande se déchire et une terrible réaction en chaîne est amorcée: la première bande déchirée déchirera les bandes suivantes, vous allez décoller seulement une des deux épaisseurs de papier et vous gaspillerez les 4 ou 5 prochaines tours. Si c'est le deuxième scénario qui se présente, je vous suggère d'abandonner immédiatement et de jeter le rouleau.
Faque c'est ça là...c'est pas vraiment un lot de misères finalement...faut juste faire attention...bye
Depuis quelques années, la mythique 50 de la brasserie Labatt est l'heureuse victime d'une phénoménale recrudescence au niveau des ventes. Certaines langues sales affirment que ce phénomène agit de concert avec la tendance "hipster", qui afflige de nombreuses régions de notre beau globe. J'ai donc décidé de me pencher sur la question pour aller comprendre la motivation profonde des buveurs de cet élixir festif.
Avant tout, tâchons de comprendre cette bière. N'utilisant que les eaux cristallines des Fjords enchantés de la région du Saguenay-Lac St-Jean, des houblons rarissimes ne poussant que sur le versant ouest du Krakatoa et de levure fabriquée annuellement par les moines tricentenaires du monastère de Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Le tout est mélangé et préparé selon une manière ancestrale datant de l'aube de l'ère brassicole, tout ceci dans le plus grand des secrets. (Fait intéressant : le nom de la bière en question a changé plusieurs fois au cours des années. Pour le tout dernier, "la 50", le département de marketing s'est grandement inspiré du Barrett 50 cal. Une arme franche et authentique.)
Pour ce qui est du hipster, je préfère laisser décrire par Frank Tirro, dans son livre Jazz :
Le hipster est un homme souterrain. Il est amoral, anarchiste, doux et civilisé au point d'en être décadent. Il est toujours dix pas en avant des autres à cause de sa conscience, ce qui peut le conduire à rejeter une femme après l'avoir rencontrée parce qu'il sait où tout cela va mener, alors pourquoi commencer? Il connaît l'hypocrisie de la bureaucratie, la haine implicite des religions, quelle valeur lui reste-t-il à part traverser la vie en évitant la douleur, surveiller ses émotions, « être cool » et chercher des moyens de "planer". Il cherche quelque chose qui transcende toutes ces conneries.
Le hipster commençait pratiquement toujours ses phrases par « comme si » (like), indiquant que ce qui allait suivre était la description d'une illusion.
Quand les premiers hipsters commencèrent à vieillir, ils inventèrent le terme hippie pour désigner la jeune génération de hipster de manière un peu péjorative. Les enfants du baby-boom l'adoptèrent cependant positivement et le terme devint tout aussi « cool » à sa manière.
Pour un grand nombre de personnes, la Labatt 50 est une bière archaïque, dépassée, ringarde, bref une bière de mononcle. Un breuvage qui ne devrait s'échapper des murs poussiéreux d'une taverne miteuse. D'après moi, ces gens (probablement amateurs de Rev à saveur bleue) n'ont jamais eu le plaisir de goûter au produit en question...
Voyant ceci, la gente hipster a cru bon sauter sur l'occasion de faire valoir leur propre définition de ce qui est cool. Carburant à l'ironie, ces derniers crurent qu'il serait drôle de boire une bière qui était, depuis un certain temps, délaissée par les jeunes gens chics et branchés... Du moins, c'est ce que certaines personnes croyaient.
J'ai une tout autre théorie.
"Un goût franc et authentique", telle est la devise de cette ale.
Je crois que cette phrase est venue réveiller un grand nombre de personnes, qui se sont levées et ont décidé de faire valoir leurs vraies valeurs. Un certain retour aux sources, si vous me permettez l'expression. Ainsi, depuis quelques années, on remarque également le retour en force de la barbe, des torses velus, des chemises style bûcheron ou chasseur et de la couleur brune (comme la terre et l'écorce d'un arbre!).
Les gens en ont assez de la métrosexualité, des mains manucurées et des bières hypocaloriques. Je ne serais pas étonné que, d'ici quelque temps, les épées, les ours, les motos et le feu deviennent les éléments primaires du spectre de la mode et de nos modes de vie en général.
La Labatt 50 n'est donc pas une bière de hipster, mais bien la pierre angulaire d'un important mouvement de société. Dossier à suivre...
Elle devait avoir chaud la madame pour se mettre en bédaine! Un bon coke vous rafraîchira, madame!
Bonjour!
Je me suis payé une ptite traite à l'épicerie l'autre jour! Une caisse de canettes de coke!!! PAS DE LA COCAÏNE VOYONS, HAHAHAHA!!!! Ben non ben non, du coca-cola. C'est super bon le coca- cola. Les canettes sont couleur or pour féliciter l'équipe canadienne de hockey (ça dit pas laquelle) d'avoir gagner la médaille d'or.
En tout cas, je lisais les valeurs nutritives du coke. Je vais devoir boire beaucoup beaucoup de coke si je veux être en santé parce que ça l'air que le coke, c'est une source négligeable de fibres, vitamine a et c, de calcium et de fer.
Comme le disait le grand François Pérusse : les journées rallongent yess! Pauvres fous, vous n'êtes probablement même pas au courant du danger qui guette une grande partir de notre belle population. En effet, cette saison de transition symbolise le retour des terrasses, des deux-pour-un sur les manteaux d'hiver et des filles en minijupes. Cependant, pour certaines personnes actives, dont moi-même, le printemps est synonyme du retour annuel d'un terrible fléau.
Oh! Regardez ces majestueux volatiles qui nous reviennent des contrées septentrionales! Quelle noblesse, quelle élégance! Oui, vous avez sans doute compris que je vous parle du phénomène du retour des oies canayennes. Ces nobles figures emblématiques qui nous font verser des larmes de tristesse lorsqu'elles nous quittent à l'automne reviennent en force pour nous faire signe qu'il est grand temps d'enlever nos bottes Sorel. Bref, mis à part leurs petits cacas d'oie, on est bien content de les voir.
Bin, moi les amis, comme vous avez probablement pu le deviner, je suis un adepte de la course de plaisance (jogging, pour les néophytes) et laissez-moi vous dire que le retour de ces "anges aux pieds palmés" ne me plaît guère. En effet, ces créatures envahissent peu à peu mes circuits de course. Bon, jusqu'à l'été passé, je n'y voyais aucun inconvénient, puisque d'humeur plutôt passive, les volatiles ne faisaient que me regarder passer, l'air neutre. Notre relation de pax romana allait bon train, jusqu'à ce que les femelles décidèrent de pondre leurs œufs. De là, tout chavira, les papas devinrent tous très territoriaux et agressifs, ce qui donna un tout nouveau ton à mes courses le long des pistes cyclables. Je devais maintenant non seulement gérer mon rythme cardiaque, mais également repousser les attaques répétées d'oies mâles en colère.
Donc vivement l'automne qui s'en vient, saison où je n'aurai plus à me soucier de ces serviteurs de Belzébuth!