dimanche 31 janvier 2010

Diverses choses

Echnidé: seul mammifère, avec l'ornithorynque, à pondre des œufs. Merci Découverte!!!


Une autre enquête scientifique aujourd'hui sur ancien deux dollars bourgogno-brun!!! Le mystère scientifique à élucider: "qu'est-ce qu'une journée sans café?".

Je ne vous ferai pas poiroter plus longtemps pour savoir la réponse, la voici: c'est l'enfer.

Abordons maintenant un tout autre sujet. Aujourd'hui, alors que je me dirigeais vers le boulot, oscillant entre la vie et la mort, j'ai croisé un chien!!!! Hihihihi!!!! Y'était beau! Y'avait l'air doux! Quatre pas plus loin, c'est une flaque de vomi que j'ai croisé sur le trottoir. Y'était pas beau pis y'avait pas l'air doux, le vomi. Définitivement, si j'avais à choisir, je prendrais un chien plutôt que du vomi comme animal domestique.

Pour conclure ma chronique d'aujourd'hui, hier soir je suis allé à la patinoire. Y'avait une goaleuse, toé chose!!! Paddée pis toute là!!! D'un tire à l'autre, je me suis emporté un petit peu. J'ai slappé pis ça lui a fait bobo. Je lui ai dit: "viens pas faire ta smatte avec ton équipement si t'es pas prête à te faire slapper sur la clavicule torieu." En tout cas, j'était bien fier de mon tir.

Dernière chose: je tiens à m'excuser de vous avoir envoyer chier lors de ma dernière chronique. Ce n'était pas la chose à faire.

samedi 30 janvier 2010

L'Annuel de hockey bottine du 4 Jeudis/Vieux-Hull

Vue imprenable sur une joute

Après m'être envoyé deux œufs tournés et deux toasts au pain brun derrière la cravate, j'enfilai mes gros bas bleus et je filai vers mon destin. C'est en arrivant dans le stationnement désert du 4 jeudis que je compris l'ampleur de l'événement en question. Tout avait été aménagé pour assurer un atmosphère des plus mâles possible. Gilets de hockey fournis par Duguay sport, Labatt 50 à la bouteille et deux Barbecues prêts à nous fournir de l'énergie sous forme de roteux grillés.

Dès le premier match, notre équipe (les mauves) démontra sa supériorité avec une victoire écrasante de 2-0 contre les blancs. Le deuxième but qui fut d'ailleurs compté par ma personne avec un redoutable lancer du poignet que je crissai top-net d'un angle presque impossible. Je m'imaginais passer un bel après-midi de plaisirs badins en remportant des matchs de hockey entre amis. Cependant, c'est lorsque nous affrontèrent l'équipe des Pas-de-gilets que je fis face à mon premier vrai défi. Un défi sous la forme d'un jeune homme au talent hors du commun, on aurait dit un vrai Elmer Lach du hockey.

Voyant que ses performances pourraient freiner les succès de notre équipe je dus appliquer sur lui une pression constante et rude. Puis, alors que nous étions tous les deux coincés dans un coin à nous battre pour la possession de la balle, je fis ce que tout joueur avec la soif de vaincre aurait fait et lui administrai un solide cross-check au niveau de la dentition. Je continuais à me battre pour la rondelle, mais les joueurs des deux équipes coururent vers moi en criant des choses inaudibles à ce moment-là (probablement l'adrénaline).

C'est dans un hâle de confusion que l'on nous sépara. Les cris entremêlés m'informèrent que j'étais allé pas mal trop fort avec le petit garçon, qui célébrait aujourd'hui-même ses 9 ans. Thierry de son nom, apparemment.

J'ai aidé à retrouver ses dents dans la neige en me régalant d'un gros roteux bien gras. Thierry et son papa se sont ensuite dirigé vers l'hôpital

Tout le monde se serrait les coudes
en attendant le diagnostic de Thierry


Voilà ce que j'appelle de la saine compétition! Je peux dire que j'ai passé un après-midi tout à fait charmant avec des personnes formidables. J'ai déjà hâte à l'an prochain!

vendredi 29 janvier 2010

XOX


Vincent et moi avons à cœur le progrès de la science. Depuis plusieurs semaines on essaie de trouver réponse à une question qui préoccupe les scientifiques depuis belle lurette : « qu’advient-il d’une salade de fruits lorsqu’elle reste quelques mois dans un frigidaire? ». Hier nous avons donc terminé la phase expérimentale de nos recherches. C’est avec une grande joie que je vous livre notre rapport de recherche.

Comme l’indique la pensée de la semaine, la salade de fruits a passé une période qu’on pourrait qualifier d’assez longue dans le frigidaire. Bien que ce soit écrit 2 mois et demi, je crois bien qu’elle soit restée au moins 3 mois dans le frigidaire.

Ceci étant dit, je vous présenterai la salade de fruits sous trois aspects : son apparence, son odeur et son goût. Plongeons donc sans plus tarder dans le vif du sujet.

En ouvrant la porte du frigidaire hier matin, j’étais habité d’un effroyable sentiment de crainte. De quel affreux spectacle mes yeux seraient-ils témoins? Prenant mon courage à deux mains, je saisis la vieille canne de salade de fruits et inspectai du regard le contenu. J’aurais traité de menteur, sur le champ, quiconque aurait prétendu reconnaître une salade de fruits dans cette canne. Le jus dans lequel baignaient jadis les fruits avait complètement disparu. Les ananas, pêches, cerises et poires qui composaient autrefois la salade semblaient avoir disparus pour laisser place à diverses formes anonymes. Mais l’aspect visuel le plus frappant de notre expérimentation était définitivement la couleur. Jamais de ma vie je n’avais vu un noir aussi profond, aussi opaque, aussi ténébreux. Bref, si je pouvais décrire en un seul mot une salade de fruits ayant macérée 3 mois dans un frigidaire, j’utiliserais probablement : méconnaissable.

Poursuivons l’analyse de notre expérimentation avec la description de l’odeur de la salade de fruits. Eh bien, je fus surpris de constater que la salade était tout à fait inodore. Je me serais attendu à une terrible abomination olfactive, mais non aucune odeur particulière ne se dégageait du vieux déssert.

Pour conclure : le goût. Ben voyons colice. Pensez-vous vraiment que j’ai goûté à ça? J’pas cave osti. Z’êtres drôles vous autres. Vous me prenez vraiment pour un imbécile. Allez donc chier.

jeudi 28 janvier 2010

Vincent, érudit

Je suis un rêveur

Je suis une jeune personne rationnelle, posée et qui met de l'eau dans son vin, mais bonyenne que j'aime avoir raison. En toute humilité, je peux dire que j'ai une culture générale raisonnable et que mon DEC en arts et lettres me confère des pouvoirs de débatteur pas piqué des vers dans le domaine linguistique. Cependant, Mathieu, mon chenapan de coloc, détient souvent le dernier mot dans nos altercations verbales de haute voltige. Certains diront que ses techniques sont plus ou moins orthodoxes (ex : m'insulter sur le plan physique, briser des meubles, crier plus fort que moi ou menacer ma famille), mais il finit toujours par trouver les mots pour me rabattre le caquet, le bougre.

Qu'à cela ne tienne, j'ai enfin trouvé le moyen de m'assurer la victoire lors de nos furieux démêlés concernant la langue de Molière. Pour tout dire, avec mon baccalauréat en traduction et rédaction qui s'achève, il me fallait trouver le moyen d'atteindre un niveau supérieur de connaissances. Parce que malheureusement, un bachelier du français ne peut emporter beaucoup de combats intellectuels face à un homme n'ayant pas peur de recourir à la menace de brûler sa maison maternelle. J'ai donc tout mis en place pour pouvoir me joindre aux rangs d'une des plus prestigieuses meutes d'érudits de la langue : l'Académie française!

J'attends encore ma réponse, mais mon admission devrait se faire sans la moindre embûche. Ainsi, pour clore tout type de débat linguistique, il ne me suffira que de frotter ma luxuriante barbe blanche et de montrer mon tatouage d'admission (j'imagine que c'est comme ça qu'ils fonctionnent, une sorte d'initiation quoi). Et si jamais méthode ne satisfait pas ma soif de domination, je pourrai, en tout temps, modifier la langue française afin de faire valoir mon point.

Justice sera, ce scélérat de Mathieu ne sait pas ce qui l'attend. En espérant qu'il ne lise pas le blogue dont il est coauteur d'ici là.

mercredi 27 janvier 2010

Une histoire qui fout les jetons


OH MY GOD!!! J'en ai toute une pour vous, mes ostis d'snoreaux.

Hier. Vincent pi moé. On s'en va aux galeries de Hull. On mange un shawarma pour dîner. C'était très très bon. Les shawarmas, ça bourre pas mal. Donc, quand est arrivée l'heure du souper, j'avais pas vraiment faim. Sans avoir souper, je me dirige vers mon cours. Mon cours est de 19 à 22h. L'idéal aurait été de souper vers 20h, mais, comme il est très mal vu de se partir un rôti de porc en plein cours, je ne pouvais donc pas manger avant la fin du cours.

Inutile de vous dire que lorsque je suis revenu de mon cours vers les 22h15, j'avais faim en tabarnak. Plusieurs options (3) s'offraient à moi. Un pâté chinois, une pizza ou du poulet. Le pâté chinois aurait pris au moins 30 minutes avant d'être prêt. Je serais mort avant la fin de la cuisson. Le poulet, ça demande pas mal de travail et moi, le travail, je suis un peu contre ça. J'opte alors pour la pizza. 10 minutes dans le four à 480. Je pars le four et constate: "ah ben torieu, la plaque à biscuit est sale". J'ai arrêté le four. Finalement je me suis fait du poulet.

ET VOILÀ!!! Non mais, quelle histoire!!! La pizza a vraiment, mais vraiment frôlé la mort! Elle peut remercier notre laxisme vis-à-vis la vaisselle pour cette fois. Ce n'est que partie remise, pizza!!

mardi 26 janvier 2010

Je suis un héros

Je fais ma part pour la terre

Aujourd'hui, j'ai sauvé une vie. Je crois que cette expérience a illuminé mon âme et m'a rendu un meilleur être humain.

Ce que j'ai fait? Je me suis acheté un café chez Moca Loca.

C'est quoi le rapport batince Vincent, es-tu viré su'l top? Non, sur le fût de café était indiqué " Café Péruvien femenino : café organico-biologique-équitable. Une partie de l'argent récolté par la vente de ce café va à un organisme s'assurant de la bonne qualité de vie des femmes au travail."

Donc voilà, si je n'avais pas acheté cedit café, une femme (nommons-la Encarnacion Maria Lopez-Guetemala) n'aurait pas eu une bonne qualité de vie au travail aujourd'hui. Ce faisant, elle serait revenue du travail de mauvaise humeur, aurait gâché le souper, ce qui aurait fait fâcher son mari (qui dernièrement remettait le concept du mariage en question). De là, leur mariage déjà fragilisé s'écroulerait petit à petit. Veillissant mal dans un tel environnement, leur fils Jesus-Carlos, deviendrait un jeune homme aigri par les tourments de la vie. Il entrerait "à reculons" au collège de médecine de sa municipalité suite à une pression énorme exercée par ses âpres parents. Bâclant ses études, il obtiendrait son doctorat en chirurgie par la peau des fesses et pratiquerait sa besogne d'une manière tout au plus acceptable.


Et puis un jour, Svenson Begerström, honnête père de famille de classe moyenne-élevée, visiterait le Pérou et se luxerait une épaule en randonnant dans une cordillère. Il se ferait opérer dans le cabinet du Dr. Jesus-Carlos. Ce dernier lui ferait une job de torchon et M. Begerström succomberait 2 mois plus tard à une embolie suite à un caillot s'étant développé suite à son opération. Tout l'Ouest du petit village islandais nommé Seydisfjordur serait en deuil...


Je n'avais pas envie d'être à la source de tant de souffrances. Voilà pourquoi j'ai acheté leur petit café hors de prix, servi dans un gobelet en styromousse non-recyclable et non-biodégradable. L'Ouest du village de Seydisfjordur peut dormir tranquille.


Une bonne tasse de déculpabilisation, ça fa du bien!


lundi 25 janvier 2010

Julie Masse!!

Ouache


Des péchés mignons! Hihihi!!! Ouioui! C’est de ça que je vous parle aujourd’hui! Hihihihi!!! Des péchés mignons, je dois l’admettre, j’en ai : le Dr.Pepper, les paresseux, les drogues dures, les bagels et plus encore!!! Mais si j’avais à choisir un péché mignon numéro un, je crierais haut et fort: LA PÂTE À BISCUIIIIIIIT!!!!

Ohlala! Au moment où je vous parle, je viens tout juste de finir un gros cylindre de pâte à biscuit pillsburry. C’était bon en ostifi. Le seul problème avec la pâte à biscuit, c’est que c’est peut-être pas la meilleure chose pour la santé et mon cœur se charge de me le rappeler à grand coup d’infarctus à chaque fois que je monte un escalier de plus de 6 marches. Donc à chaque fois que j’en achète (c’est rare, j’suis quand même raisonnable), je me sens un peu coupable.

C’est pourquoi j’ai abandonné travail et études pour me consacrer à l’ultime projet d’une vie qui va me permettre de mieux vivre avec moi-même en supprimant définitivement ce sentiment de culpabilité. Il faudra le temps qu’il faudra, mais à partir d’aujourd’hui, je voue ma vie à l’élaboration de la machine qui me permettra de ramener à l’état de pâte les biscuits cuits.

Je sais pas trop trop comment je vais faire, mais comme pour faire cuire des biscuits il faut les faire chauffer, je crois que pour les faire décuire, je dois les faire refroidir. Ça fait 3 jours que j’ai des biscuits dans le frigidaire, on va voir ce que ça va donner....menoum!!!

MATHIEU, CE QUE TU ES MALIN!!!

dimanche 24 janvier 2010

Vincent c't'un cave

Petits plaisirs de la vie #3 : les Handi Snacks

"C'est comme tartiner Jésus" - Albert Einstein


"Celui qui ne veut pas travailler ne doit pas manger". C'est en pensant à cette citation biblique que la prestigieuse compagnie Kraft débuta la production de leurs désormais célèbres Handi-Snacks. C'est avec un grand sentiment d'accomplissement que l'on consomme ces petits craquelins.

Habilement conçus, ces collations ont été mises sur le marché dans le but premier d'aider à façonner la dextérité manuelle des bambins, ou de toute autre personne aimant se nourrir et cherchant de nouveaux défis. Retirés du marché en 1997 suite à la mort d'un enfant qui se serait empoisonné avec le "fromage" orange atomique, on craignait que cette défaite signifierait la mort de la compagnie Kraft au grand complet. Cette malheureuse situation souleva un tollé chez la population américaine. À noter que ces derniers sont de très grands consommateurs de ce type de collations, nourrissant parfois leurs enfants exclusivement de ces dernières. Les émeutes, lynchages et lapidations sur la place publique étaient donc inévitables.

Ce que n'est qu'à la suite d'une union stratégique avec le géant Cheez Whiz que les Handi Snacks reprirent d'assaut les étagères des supermarchés, tel le phénix renaissant de ses cendre suite à une mort atroce.

Cependant, n'étant pas un fervent amateur de Cheez Whiz (au grand désarroi de mon coloc/tyran, qui ne cesse de me vanter ses mérites), j'ai dû progressivement prendre mes distances face à se produit, me poussant à devenir cet homme torturé et incomplet que je suis aujourd'hui.

samedi 23 janvier 2010

Tuque

Vous sourirez moins quand vous aurez mis vos tuqes dans vos manches, mes estis.

Là là! Ça va faire! J't'écoeuré, c'est l'boute d'la marde. Je pars à la chasse. À la chasse de la personne qui a inventé la technique de mettre sa tuque dans la manche de son manteau. Ça sert à quoi ça!?

De nos jours, les manteaux sont généralement équipés de ce qu'on appelle des poches. Pourquoi mettre sa tuque dans sa manche quand on a des poches? Bonne question Mathieu. Merci Mathieu. De rien Mathieu. Ensuite, autre point négatif à cette technique. Mise en situation: il neige, la neige tombe sur la tuque, la tuque est mouillée, tu criss ta tuque dans ta manche, ta manche est mouillée. Et voilà. Qui veut d'une manche mouillée dans la vie? Bonne question Mathieu. Merci Mathieu. De rien Mathieu.

Mais le pire du pire dans toute cette histoire là c'est qu'à chaque fois que j'enfile mon manteau, j'oublie que j'ai une tuque dans ma manche. Je me retrouve dans une situation vraiment fâcheuse où j'ai la moitié du bras dans ma manche, la tuque m'empêche d'enfiler la manche au complet puis j'ai l'air d'un gros imbécile qui sait pas mettre une manteau. Je n'ai plus d'autre choix que d'enlever le manteau, d'enlever la tuque et finalement remettre le manteau.

En tout cas, je viens d'entrer au pavillon Jellinek afin de me défaire de cette horrible habitude. Une cure de 6 mois. Ça sera pas facile.

jeudi 21 janvier 2010

Phénomène de société


Symbole de l'érudition féminine à l'Université d'Ottawa


Chers lecteurs, nous sommes à l'aube d'un grand jour pour la science. Une équipe de collaborateurs de l'Université d'Ottawa a recueilli un grand nombre de données nous permettant de faire avancer un grande question de notre société moderne : Comment différencier la "Cocotte franco-ontarienne" de la "Gatinoune". Voilà, en bref, ce que nos experts ont récolté.

Le phénomène de la pitoune est omniprésent chez le canada français en entier (pan-franco-canadien). Par contre, dans notre coin de pays, de minimes différences séparent la Québécoise de la franco.

Par exemple, fort probablement par manque d'infrastructures on remarque que le bronzage de la Cocotte franco est beaucoup moins travaillé que la Gatinoune. Donc ceci force la Cocotte de se faire bronzer en véritable néophyte. On remarque alors un brun chocolaté-crémeux plutôt que le très recherché orange-caramel brûlé.

Côté crinière c'est une tout autre histoire. La Gatinoune, probablement en guise de geste de solidarité envers les tribus Inuit, se teignent les cheveux d'un noir ténébreux, voire panthère, parfois striés de blanc ou de blond doré (en hommage au rayures aperçues dans le royaume animal). La Cocotte franco, elle, optera plus souvent pour un blond platine Madonna.

On reconnait les franco-ontariennes à leur accent, mais surtout grâce à un vocabulaire incompréhensible, même si l'on vient de Gatineau. Une d'entre elles, étudiée par nos collaborateurs, parlait de choses vaguement agricoles, alors il avait fort à parier qu'elle était native d'Embrun.

Somme toute, la franco-ontarienne veux se marier super jeune, alors que la Québécoise va savoir ce qui se passe quand tu ne l'appelles pas et elle va avoir un one night stand avec Max Pacioretty le plus vite possible. Avantage Québec.


Bottes Hugs, couettes molles, mascara, manteau Guess et sweat pants des gees gees.

''L'Université d'Ottawa, ça part d'ici!''

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N.B. Un gros merci à Mathieu Gohier et son équipe de recherchistes chevronnés

Mathieu, ce passionné!


L’université! Quel noble lieu. On y apprend, on s’y cultive et on y grandit. Je n’y échappe pas (sauf pour ce qui est de grandir, ça ça fait un boute que c’est fini!!!!hihihihihihi!!!!!). Hier, pendant mon cours, j’ai eu comme une illumination. L’université levait le rideau du doute et mettait en scène, devant mes yeux, le premier acte de la pièce de la passion. Oui, je me suis découvert une passion pendant mon cours: jouer avec ma gomme à mâcher.

Que de plaisir j’eus alors que, pendant 3 heures, je mâchais ma gomme avec ardeur, je faisais des ballounes discrètes, je jouais à « tiens ta gomme dans tes mains, sans te gommer les mains » ainsi qu’à « décolles les vieilles gommes d’en-dessous de la table et fusionnes les avec ta propre gomme pour ainsi faire une super grosse gomme aux saveurs variées ».

À la fin du cours, je me suis dirigé vers le professeur et lui ai dit : « merci monsieur pour ce cours, vous venez de faire de moi un jeune homme nouveau ». Ensuite, j’ai quitté la classe le cœur serré, triste et impatient d’avoir à attendre 7 longs jours avant une aussi belle session d’épanouissement intellectuel.

mercredi 20 janvier 2010

Être drôle

Ce chat l'est


Un phénomène très grave prend des proportions de plus en plus inquiétantes au sein de notre société : les gens ne sont pas drôles. Les gens prennent leur sens de l'humour pour acquis, alors qu'ils devraient l'entretenir. Le monde traite leur humour comme de la Coors light (fait à la chaîne et insipide), alors que tel un bon scotch, il devrait être traité aux petits oignons et devrait se bonifier avec l'âge. En suivant cette manière de penser, Vieux deux brun devrait atteindre la maturité de son humour d'ici une vingtaine d'années et pourra alors être considéré comme grand cru du monde du rire.

Bien sûr, je généralise. Je dois dire que l'inspiration pour une telle chronique m'est venue comme l'archange Gabriel est venu mettre la vierge Marie enceinte, c'est-à-dire en écoutant les propos de mes camarades de classe dans mes cours de traduction. Et faites-moi confiance sur celle-là les amis, ces gens ne sont effarement pas drôles. Il ne s'agit pas de snobisme, car tous les humours naissent égaux, mais c'est plutôt par souci de la santé mentale de ces pauvres personnes ainsi que mienne. L'humour terminologique, ça ne fait rire personne.

Encore une fois, je ne nous dit pas posséder la science infuse, je ne fais que prôner l'importance de la spontanéité. N'étant pas prophètes de malheur, voici donc suggestions de choses drôle à tenter :

  • Raser un bébé :


  • Se baigner :

  • Manger des cornichons dans les endroits publics. (merci Eric)
  • Lancer violemment des objets contre d'autres objets, peu importe le lieu.
  • Être Kanye West.
  • Posséder un serpent-lama
  • S'habiller exclusivement en Ed Hardy, s'entrainer au Gym Max (ouvert 24h) et s'appeler Brent Thibeault.
  • Dire qu'un peuple a fait un pacte avec Belzébuth afin de se libérer de ses envahisseurs (*commentaire engagé)
Aucun lien : Avant-hier, j'ai aperçu le vieux monsieur en patin à roulettes sillonner les rues de Hull. Oui, en janvier. Un bel exemple pour nous tous.


mardi 19 janvier 2010

Le sucre!




C'EST BON EN TABARNAK

Eh oui, je parle du sucre. Quel est l'apport du sucre dans notre société? La réponse à cette question est évidente. Le sucre joue un grand rôle dans notre alimentation. Tout ce que l'on trouve généralement sucré en bouche, contient du sucre. Biscuits, fruits, chocolat, jus, pour ne nommer que ceux-ci, sont des aliments qui contiennent du sucre.

Pourquoi le sucre? Qui ne s'est jamais posé cette question? Elle tourmente l'être humain depuis l'aube des temps. Plusieurs études sont menées afin d'y trouver une réponse. Les principales hypothèses sont: parce que le sucre est le fun, parce que le sucre est bon, parce que le sucre ça fait différent du sel, etc. Quelle hypothèse est la bonne? Je ne crois pas qu'il y en ait de mauvaise et chacun a sa propre opinion du sucre.

Merci!

Babyyyye!

lundi 18 janvier 2010

Scandale, abomination et remords

Un remarquable oublié...Ça a tu du bon sens? Non.


Bon, nous voici en ce matin du 18e jour que notre bon seigneur a créé pour le mois de janvier. Tous les éléments m'assurant un début de journée normal semblent être présents, du moins c'est ce que j'espérais. Tout au fond de mon être, je ressens un terrible vide, le néant de mon existence. Je viens même à m'en demander vers quel genre d'avenir sombre la race humaine semble se diriger... Bref, ça va mal à shoppe.

Mais pourquoi tant de noirceur dans ton âme Vincent?
Passque voici :

Hier, un éminent homme fut oublié et pas n'importe quel personnage exceptionnel, un homme saint (au sens littéraire). Vraiment, à quoi bon vivre si c'est pour oublier ces gens qui ont marqué les écrits sacrés avec leurs actes d'infinie bonté et de sagesse. Hier, la mémoire de Saint-Antoine le Grand, dit Antoine d'Égypte, dit Antoine l'Ermite, fut trainée dans la boue, violée et lapidée sur la place publique.

Comment, en ce début de décennie, peut-on oublier la noble vie du fondateur de l'érémitisme chrétien. Notre héros dut vivre en ermite à Pispir, en plein désert, dans un Fortin romain abandonné sur la route de la mer Rouge, imitant les nombreux anachorètes, qui vivaient dans la pauvreté et la chasteté aux alentours des bourgs. Là, à la manière du Christ, il subit les tentations du Diable et du combattre de nombreux démons. Après ça, il y a des gens qui se plaignent parce que la caissière est trop lente à l'épicerie ou parce que leur colocataire dégage des odeurs rappelant les effluves d'une porcherie industrielle.

Il est plus que primordial de consacrer une période de chaque journée afin d'honorer la mémoire de nos saints martyrs qui ont du se battre contre les armées de Belzébuth pour que nous puissions vivre nos vies sans avoir à nous soucier d'attaques de démons.

Aujourd'hui (hier le 17 janvier), Saint-Antoine le Grand, nous te remercions.

samedi 16 janvier 2010

Hu Gzong Phran



Aujourd'hui, je devais acheter du lait. J'avais donc comme plan de passer à l'épicerie après le boulot. Chemin faisant, je remis en question ma stratégie. "Il y a un dépanneur sur le chemin vers le bercail" me dis-je. Ainsi, plutôt que de me rendre au maxi, je rendis visite à Hu Gzong Phrang la vieille vietnamienne du dépanneur Chez Ti-Jean.

La file d'attente était plutôt longue pour un dépanneur. Si bien qu'un homme tendit le bras vers le frigidaire à bière, se prit une grosse Corona et me dit: "All this waiting is making me thirsty". J'esquissai un sourire charitable devant cette blague qui ne valait pas la peine que j'enlève mes écouteurs.

Bref, j'ai du lait.

Babyyyye!!!

vendredi 15 janvier 2010

Dieu et notre escalier



Avez-vous remarqué la neige?

La neige quand ça tombe, ça tombe un peu partout. On ne peut pas décider où elle doit aller. Elle décide par elle-même. Bref, je ne vous expliquerai pas la psychologie de la neige, ça pourrait être long.

Toujours est-il que la neige tombe aussi sur l'escalier menant à notre appartement. Dans ce temps-là, on doit pelleter l'escalier. Mais quand il ne tombe pas assez de neige (entre 1 et 38 centimètres), on ne va pas aller pelleter. Ça serait se donner du trouble pour rien. On attend qu'il y ait assez de neige pour que ça en vaille la peine ( 39 centimètre et plus). Est-ce de la paresse? De la négligence? Certainement pas.

En tout cas, à force d'attendre avant de pelleter, on s'est retrouvé avec une saprée belle couche de glace sur nos marches. Monter les marches était devenu une expérience périeuse, les descendre, une mission suicidaire. Mais voilà-t-il pas qu'aujourd'hui, il fait à peu près 27 degrés Celsius. J'ai pu enlever la glace. Nos marches sont redevenues sécuritaires. C'est notre bon Seigneur qui nous offre une deuxième chance. On repart à neuf. À partir de maintenant, nous pelletterons comme jamais.

MERCI DIEU XOXOXOX!!!!

jeudi 14 janvier 2010

J'ai l'espoir d'un monde meilleur

Bud, le bouledogue n'ayant pas froid aux yeux


Mercredi après-midi, mes potes travaillent ou sont en cours, que faire? J'attèle ma Skylark et je me rend jusqu'à San Francisco pour témoigner d'un des événements phares du continent Nord-américain, Le Purina Incredible Dog Challenge.

Eau,
Maille,
Godde!



Je vous assure, si Jésus pouvait manifester sa présence sur terre, il apparaîtrait fort probablement sous forme de ces valeureux pitous bourrés de talent. Les dizaines de milliers de spectateurs restent ébahis devant les prouesses des chiens qui attrapent 2 frisbees en même temps ou qui complètent la course à obstacles dans le temps de le dire. Sourires, barbes-à-papa et pogos étaient au rendez-vous.

Coup de théâtre! Vers 15h12, heure du Pacifique, la foule retint son souffle alors que la tragédie fut évitée de près. Lors de l'événement de la course/poursuite du jambon en cayoutchou, Bingo, un jeune Jack Russel brun, s'emmêla les pattes dans son dossard vert lime, trébucha et fit plusieurs tonneaux . Le stade entier était silencieux, tous espéraient voir le pauvre Bingo se relever sans moindre mal. Vous savez, dans le monde des chiens-athlètes comme dans la courses équestres, une blessure force souvent le propriétaire à occire l'animal en question d'un coup de .12 (le moyen le moins cruel).

Heureusement, Bingo se releva un peu étourdi, gerba généreusement, puis détala en gambadant gaiement. La foule se leva en hystérie collective et acclama le courage du hardi toutou.

Pour aider les gens à se remettre de leurs émotions, la journée fut clôturée par la compétition de surf canin. Jeunes comme vieux s'époumonaient devant les exploits phénoménaux des quadrupèdes qui, tant bien que mal, tentaient de se tenir debout sur leurs planches de surf faites sur mesure. Un moment marquant en ce début de décennie.

Voir ces chiens nautiques m'a mené à me rendre compte que nous vivons dans une belle société et un monde bon. Larme à l'œil et Miller lite à la main, je vécus une illumination.

Amen.

mercredi 13 janvier 2010

Une marche nocture

Moi, hier soir


Il m’est arrivé toute une histoire hier soir. Je marchais tranquillement pour retourner chez moi. Lalala!!! Tout allait bien! J’avais de belles mélodies dans mes oreilles. Il faisait pas trop froid. Tout était beau.

Après 5 minutes de marches je note une présence un peu en arrière de moi. Bon, je ne suis pas le seul habitant de la ville de Gatineau (j’ai découvert ça récemment), c’est donc normal que d’autre monde marche, comme moi, dans la rue. Un autre 5 minutes s’écoule et je sens toujours quelqu’un, à travers les belles mélodies que mes écouteurs vomissaient dans mes oreilles, marcher non loin derrière moi.

Là je commence à paniquer un brin. Je me mets à marcher plus vite, la personne se met à marcher plus vite. Je ralentis un brin afin de voir la réaction de l’assaillant, il ralentit la cadence aussi. Alors là, c’est vraiment louche.

Je me mets à emprunter des détours, pour m’assurer que je ne suis pas en train de paranoïer. Baptême, il me suit encore le sale. Que me veut-il ma foi!? Je ne suis pas sexy au point d’être suivi pendant 10 minutes bonyenne! Je n’ai pas l’air non plus d’un plein d’oseille!!

C’en est assez, je me mets à courir. Je cours je cours, il court il court. « C’est toujours à moi que ça arrive des affaires de même » que je cris en courant. « Je ne peux plus fuir, je dois affronter le malfrat » me dis-je alors.

Je me retourne. Ah bon, y’a pu personne. Woups, c’était mon ombre. J’haïs assez ça quand ça m’arrive ça! Faut croire que y’a des mauvais côtés à l’imagination fertile.

mardi 12 janvier 2010

Critique littéraire

Une épaisse beurrée de déception

Ici, au quartier général de VDB, nous sommes à l'écoute des commentaires, suggestions et demandes de rançon de nos fidèles lecteurs. Depuis quelques temps, les insultes quant au manque de profondeur de nos chroniques quasi-quotidiennes fusaient. Naturellement, ma première réaction aurait dû se résumer à envoyer paître ces vils jeteurs d'anathèmes, mais il n'en fut rien. Nous vous répondons ainsi par la bouche de nos canons en vous offrant une critique littéraire des plus léchées.

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Tout d'abord, laissez-moi mettre quelque chose au clair, je ne suis pas un très fervent lecteur, les ingrédients de mon shampoing (quel mot bizarre à écrire) suffisent généralement à étancher ma soif de littérature. Cependant, l'expérience de la vie et mon diplôme d'études collégiales me confèrent un sens critique et une impartialité hors du commun qui ne demandent qu'à être mis à profit.

Voilà pourquoi j'en suis venu à la conclusion que la lecture de la bande dessinée Les 4 as et la ruée vers l'or, serait une œuvre toute indiquée... Grave erreur.

À première vue, la première de couverture présente une panoplie d'éléments susceptibles d'interpeller l'imaginaire du lecteur. On s'imagine déjà les péripéties rocambolesques auxquelles nos aventuriers auront à faire face. Le far-west, les méchants jumeaux joueurs de tours, tout semble y être.

Cependant, dès la lecture des premières pages, le lecteur retombe sur terre (brutalement). Sans vouloir être langue sale, dès la page 5, les personnages principaux commençaient à me taper sur le bolo. Lastic est un insatiable et fatiguant entreprenant, Doct est un fefi-intello trop rationnel, Bouffi est un gros plein de soupe borderline-déficient, Dina est une "bitch" folle qui s'aime un peu trop et Oscar, leur cabot défaitiste est un oiseau de malheur qui se contente d'assaisonner les cases de ses commentaires baveux. C'est mal parti...

Moi qui m'attendait à suivre la troupe à travers un scénario s'apparentant davantage à un Lucky Luke, je me fis péter ma bulle assez tôt. Tout l'histoire gravite autour du fait que ces belges naïfs souhaitent bâtir un parc d'attraction à la thématique far-westienne afin de redorer le blason de leur ville, qui subit les soubresauts d'un crash boursier et d'une saison touristique moins que minable.

Toute bande dessinée de ce type nécessite un ou des antagonistes, mais dans le cas nous intéressant, on est passé "à côté de la track" et pas à peu près. Le principal méchant n'est qu'un commerçant local souhaitant obtenir une part des profits engendrés par le parc d'attractions. D'après moi, Vincent Lacroix est pas mal plus épeurant. De plus, cet ouvrage fait naître les équivalents vilains des 4 as, qui ne se contentent que de mettre des bâtons (voir, des brindilles) dans les roues de nos héros. Leur apport aux péripéties est minime et je comprends tout à fait l'auteur de ne pas les avoir fait réapparaître dans les autres volumes.

La trame est mince, les interlocutions sont souvent vaines et décousues, les anachronismes sont innombrables et le dénouement est hyper-prévisible et ennuyeux. Une lecture à déconseiller.


Note : 1,72 / 5

Puissant navet

À lire si vous aimez : Porter des bottes Kodiak et sentir mauvais dans l'autobus

Lisez plutôt : Astérix et le combat des chefs ou le mode d'emploi d'un pain de savon de marque Irish Spring


lundi 11 janvier 2010

Porte Bagel 9057©

Vous aimez les bagels?

Vous adorez mettre 16 pouces de beurre sur vos bagels?

Vous détestez cette horrible odeur de beurre fondu qui vous colle aux mains toute la journée parce que, pendant une fraction de seconde, vous n’avez pas tenu votre bagel parfaitement droit?

Eh bien voici pour vous, le tout nouveau Porte Bagel 9057©!!!!



Simple d’utilisation et surtout, d’une efficacité tout à fait tout à fait estomaquante, le Porte Bagel 9057© va révolutionner votre conception de la consommation du bagel.

Faites griller votre bagel, beurrez-le, colicez votre couteau dedans et dégustez!!!!

"menoum!" que je me dis!!!

Dites adieu aux mains beurrées, dites adieu à l’atroce brûlure causée par un bagel trop chaud et dites bienvenue au Porte Bagel 9057©.


*À l’organisation des prix Nobels : vous pourrez me contacter via mathieusuperjeunehomme@caramail.com lorsque vous voudrez me remettre mon prix*

vendredi 8 janvier 2010

Le subtil art du non-verbal féminin

Ça et astrologie 2010 sont mes plus récents livres de chevet


C'est chose sue, ce n'est pas trop trop compliqué de communiquer entre hommes. Exemple : si je désire que Mathieu cesse d'écouter l'Antichambre et change de poste pour que je puisse suivre ma série de documentaires sur les coléoptères, je n'ai qu'à utiliser, avec un peu de force, l'étendu de mon lexique en mots profanes afin de le menacer. Ou encore, si Mathieu souhaite m'informer qu'il reste du café dans la cafetière et que je puis m'en servir si je désire, il n'a qu'à me verser le contenu de cette dernière sur les cuisses alors que je visionne Sport 30, pour me mettre au courant de la situation.

Brutal? Barbare? Archaïque? Prolétaire? Vous m'en direz tant...

Non. Non, ce qui se passe c'est que les demoiselles utilisent une forme de langage, qu'elles croient subtil et au-dessus du potentiel de compréhension masculin. Oh que faux mesdames, oh que faux. Chaque petit roulement de yeux, tressaillement de la bouche ou élévation délicate des sourcils est perçu et compris. C'est au contraire, par choix que le genre masculin ne réagit peu ou pas, mais rassurez-vous, on comprend quand vos petits signes veulent dire " Wow, ce gars sent la viande hachée et les épices à taco", "je n'aime pas quand quelqu'un d'inconnu me flatte les cheveux et me fixe" ou "tu cries trop fort dans le restaurant, baisse le ton".

Un élément clé pour pouvoir communiquer avec succès, c'est de se faire comprendre. Quel meilleur moyen d'éviter les malentendus que de crier pour faire valoir son point de vue?

Vraiment, le non-verbal, c'est pour les mimes et les bebittes bleues dans Avatar

Soyez claires, évitez les maltendus, mangez des Jos Louis.

Le gros paresseux!



Bonjour!!



Juste un p'tit mot pour vous dire y'a une grosse tache de café sur le tapis à la bibliothèque. Oui je sais, c'est tout à fait désolant.



Bon pendant que je vous ai, je vais vous faire une annonce: j'ai sommeil. Une fois de plus ouiouioui.



Tant qu'à y être, je vais être honnête avec vous. J'ai échappé un livre tout à l'heure.



Finalement, j'y vais d'un aveu choc: j'ai trouvé un endroit où je vais pouvoir recharger ma carte d'autobus.



Une esti d'bonne journée à vous tous!!!

xoxox!!!

jeudi 7 janvier 2010

À toutes mes rondelles disparues

Eux, ils n'ont même pas de bande. Ça doit être horrible.

L'hiver, pour moi, est une période de deuil. Je suis constamment vêtu de noir et je ne peux m'empêcher de pleurer. Ce n'est pas le froid qui me rend ainsi. C'est n'est pas la neige non plus. Non c'est bien le plus beau sport au monde qui me rend triste: le hockey.

Je vais à la patinoire du coin. Je propulse des rondelles à la vitesse de la lumière par ci par là. Soudain, une rondelle décide de partir plus haut et plus loin que les autres. Par-dessus la bande même. Dans le vaste champ de neige entourant la patinoire même. J'ai beau la chercher pendant 10 minutes, dans mon cœur, je sais que j'ai perdu ma rondelle. Je sais qu'il n'y a plus aucune chance que je la retrouve. À chaque fois, j'ai l'impression de perdre un enfant.

Hier, j'ai perdu deux de mes enfants. Mon enfant des Bruins de Boston et mon enfant du tigre géant. Tout est de ma faute. Je n'aurais qu'à être plus précis. Je n'aurais qu'à moins slapper comme un imbécile. C'est plus fort que moi. Je ne suis pas un bon père.

mercredi 6 janvier 2010

Mon nouveau lieu préféré au monde en Outaouais



Hull, une ville plate? Voyons, seules les personnes mal informées ou à la culture régionale déficiente pourraient en venir à une telle conclusion.
"Mais Vincent, mettons que côté vie culturelle diurne, la métropole outaouaise, c'est pas fort-fort", me dîtes-vous. Eh bien, vous ne devez pas être au courant de la véritable bombe culturelle que sont les Galeries de Hull.

Tout moment de la journée est un moment idéal pour se rendre dans cette admirable caverne aux commerces.

Fervents amateurs de magasinage? Vous serez ravis d'y trouver une panoplie de marchands (Sears, Dollar ou deux et le Garage) à la fine pointe de la mode. Malheureusement, le Royaume des animaux a récemment dû mettre clé dans la porte pour des raisons sanitaires. Apparemment, Michelangelo, une des tortues tigrées serait tombée gravement malade et aurait infecté plusieurs autres animaux. Lorsque la moitié de l'inventaire animal du commerce fut décimé, ils crurent bon mettre un terme à l'aventure.

Vous cherchez à vous détendre? Faites comme la majorité des gens se trouvant dans la foire alimentaire à 15h30 le mercredi, empoignez la plus récente édition du journal de Montréal ou du Allo Police et un bon café du New York Fries et croyez-moi, vous ne verrez plus le temps passer. Du bonheur authentique.

Vous souhaitez faire comme moi et venir aux Galeries dans le simple but de vous divertir? Promenez-vous et admirez les merveilles que vous offre cet antre aux milles plaisirs. La petite clique de punks avec des signes d'anarchie brodés à leurs vestes en jeans qui naviguent sur facebook avec le Macbook offert par leurs parents, le band de musique traditionnelle péruvienne, le mystérieux monsieur au laptop brun qui semble faire des choses louches, les gens qui vous assaillent en simili-français quand vous passez devant leurs kiosques de crème à main douteuse, le Vanelli's (resto de fast-food italien) opéré par le chapitre Hullois des triades, etc. Bref, tout est mis à votre disposition pour que vous passiez de moments mémorables en ces lieux.

Signé,
Un citoyen satisfait

mardi 5 janvier 2010

Gros criss de cave

La bibliothèque idéale


MON EMPLOI EST EN PÉRIL!!!!

Hier y'a un monsieur qui est venu à la blibli pour que je lui fasse une carte. Pour avoir une carte de blibli, faut montrer une preuve de résidence que ça s'appelle. Le monsieur en avait pas. D'habitude, le permis de conduire suffit. Mais là, l'écriture du petit collant qu'on met en arrière du permis lorsqu'on change d'adresse était toute illisible.

-Je peux pas accepter ça monsieur, on ne la voit plus l'adresse dis-je
-Ben là tabarnak ça fait 3 ans que j'habite là esti pourquoi c'est pas la bonne adresse qui a été mise dans le dossier l'année passée quand j'ai fait faire les cartes osti d'criss de tabarnak de ploterie d'marde de colice? répondit-il

Le monsieur avait un langage assez coloré. N'étant pas muni de machine à remonter dans le temps, je ne pouvais revenir dans le passé pour voir ce qui s'était produit lorsque les cartes précédentes avaient été faites. De plus, comment savoir si le monsieur n'était pas en train de monter une belle pile de bobards afin que lui fasse sa carte?

J'ai toujours été de nature coopérante et accomodante:

-Monsieur, vous savez, si vous aviez une lettre avec vous, je pourrais l'accepter comme preuve de résidence.

Cela ne semblait pas satisfaire le monsieur et il me répondit:

-Heille osti, de nos jours toute marche avec des adresses électroniques, j'en ai pas de courrier moé crissosti. Je veux voir ton superviseur.
-Elle n'est pas ici aujourd'hui, monsieur.
-Ben tu vas me donner ton nom esti pis m'a appelé au 3-1-1 pis tu vas avoir de mes nouvelles mon chum.
-J'ai bien hâte de voir ça monsieur.

En tout cas, ça duré longtemps cet ostinage et là, le monsieur va appeler à la ville pour faire une plainte contre moi. Apparemment qu'il va beurrer épais. Desfois, j'aimerais que les comptoirs des bibliothèques soient équipés de lances flamme pour pouvoir se débarasser des maîtres imbéciles qui viennent pour chialer lorsqu'ils sont dans le tort. D'un autre côté, ça pourrait être dangereux parce que il y a beaucoup de livres dans une blibli, ça brûlerait beaucoup.

dimanche 3 janvier 2010

Janvier!!!


Batèche!!!!

Vincent je crois qu'on a oublier de dire quelque chose...Mois de janvier...Hein?....Tu vois tu c'que je veux dire?

BIENVENUE MOIS DE JANVIER!!!! (légèrement en retard)

samedi 2 janvier 2010

Les signes ne mentent pas

J'ai peur... Vous?

Depuis le début du temps de fêtes, Mathieu me fait remarquer l'apparition de mystérieux cercles sur le capot de mon fidèle destrier bourgogne.

Un coup monté par nos moins que sympathiques anglo-voisins du dessous?
Une publicité pour la bière Dos Equis (XX)
ou pire...
Les esstraterresses?

Les petits chenapants

Ces sympathiques petits êtres spatiaux semblent vouloir entrer en contact avec nous en utilisant le médium le plus efficace de notre ère : le capot d'un Skylark 1992. Quand Mathieu m'informa de ce phénomène, je fus d'abord terrassé par la peur. Vivant en ermite, je n'adressai la parole à quiconque pendant une douzaine de jours. La terreur me confinait à mon humble logement, ou mes seules interlocutions furent avec les personnages fictifs des films que je visionnais. Je frôlais la folie...

Jusqu'à ce que mon héroïque ami-colocataire me suggéra le film d'E.T., le sympathique extraterrestre. Effectivement, voir E.T. surgir de son frigidaire à la fin m'a permit de renouer avec ces gens de l'espace et des gens en général.

Je me suis également acheté un vélo style mustang au devant duquel j'ai attaché une caisse de lait, dans l'espoir qu'un jour peut-être, je m'envolerai au dessus d'un barrage policier avec un extraterrestre confortablement assis dans cette même caisse...

En attendant, je continue d'étudier ces mystérieux symboles. Je vous tient au courant, tout en laissant le FBI en dehors de ça.